Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

< >
[31.] CHAPITRE TROISIE’ME.
[32.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[33.] Remarque premiere.
[34.] Remarque ſeconde.
[35.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[36.] APLICATION.
[37.] Remarque premiere.
[38.] Remarque ſeconde.
[39.] Remarque troiſiéme.
[40.] PROPOSITION TROISIEME. Proble’me.
[41.] APLICATION.
[42.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[43.] APLICATION.
[44.] Remarque.
[45.] PROPOSITION CINQUIE’ME. Proble’me.
[46.] APLICATION.
[47.] Remarque.
[48.] CHAPITRE QUATRIE’ME.
[49.] PRINCIPE TIRE’ DE LA ME’CANIQUE.
[50.] Principe d’Experience.
[51.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me
[52.] APLICATION.
[53.] Remarque prémiere.
[54.] Remarque ſeconde.
[55.] Remarque troiſiéme.
[56.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[57.] APLICATION.
[58.] Remarque premiere.
[59.] Remarque ſeconde.
[60.] USAGE D’UNE TABLE Pour trouver l’épaiſſeur qu’il faut donner aux Revêtemens de Terraſſes & à ceux des Rempars de Fortification.
< >
page |< < (12) of 695 > >|
3412LA SCIENCE DES INGENIEURS, EF, & que l’on veüille la tranſpoſer à l’extrémité A, du lévier
AB
, plus grand que EB, il faudra multiplier la force de cette puiſ-
fance
par le bras EB, &
diviſer le produit par le bras AB, pour
avoir
le quotient, qui ſera la force de la puiſſance G, pour qu’é-
tant
apliquée en A, elle faſſe le même effet qu’en E, en ſupo-
ſant
toujours qu’elle agit ſelon une direction perpendiculaire au
bras
du lévier.
Avant d’entrer en matiere, il eſt bon de faire ici trois ſupoſi-
tions
, dont on conviendra aiſément dans le ſujet que je vais traiter.
12. La premiere eſt que l’on doit regarder un Mur comme
étant
aſſis ſur des fondemens inébranlables, &
que ſi une puiſſance
pouſſoit
ou tiroit le Mur, ſa baſe pouroit s’incliner ſur les fonde-
mens
, comme feroit, par exemple, un cube ou un paralellepipede
poſé
ſur une table.
14. La troiſiéme, c’eſt qu’on peut regarder le profil d’un Mur
comme
exprimant le Mur même, car comme un Mur eſt com-
poſé
d’une infinité de Plans paralelles entr’eux &
perpendiculaires
à
l’horiſon, ce qu’on dira au ſujet d’un de ces Plans, pourra ſe
dire
de même de tous les autres, ainſi la longueur du Mur eſt une
choſe
dont nous ferons abſtraction.
La premiere ſupoſition n’a rien d’extraordinaire, puiſqu’on n’y
ſupoſe
aucune choſe qui n’arrive fort ſouvent dans l’execution:
les piles des Ponts & les Murs qui ſont bâtis ſur Pilotis ſont aſſis
ſur
un plancher qui leur ſert de baſe;
ainſi dans ce cas-là le Mur
ne
doit être conſideré que depuis la retraite juſqu’au ſommet, &

c’eſt
ſur ce pié que nous l’enviſagerons, n’ayant pas jugé à propos
d’admettre
les fondemens dans les calculs que nous ſerons obligés
de
faire, parce que ces fondemens n’ayant point de profondeur
déterminée
, ils n’auroient convenir avec la préciſion que nous
avons
tâché de ſuivre.
La ſeconde ſupoſition n’a rien non plus qui répugne, puiſque
dans
une Théorie comme celle-ci, il eſt à préſumer que la Ma-
connerie
a été faite avec toutes les attentions poſſibles, d’ailleurs
le
plus ou moins de liaiſon que peuvent cauſer les materiaux bons

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index