On ſuppoſe ici que dans tout corps qui ſe meut,
ou qui fait effort pour ſe mouvoir, il y a toûjours
un certain point qui ſurchargé de l’impreſſion de
tous les autres, détermine ce corps à ſuivre celle
qu’il a pour lors vers l’endroit où il tend. On ne ſe
met point en peine que ce point ſoit le même dans
toutes les ſituations poſſibles de ce corps: c’eſt aſſez
que dans chaque ſituation il y en ait un que l’on
appelle ici ſon Centre de gravité, ou, plus générale-
ment ſon Centre de direction, ou, d’équilibre, du moins
pour le tems qu’il détermine ainſi ce corps à ſuivre
ſon impreſſion; & la ligne qui joint ce point avec
celui où il tend, s’appelle ſa Ligne de direction.
ou qui fait effort pour ſe mouvoir, il y a toûjours
un certain point qui ſurchargé de l’impreſſion de
tous les autres, détermine ce corps à ſuivre celle
qu’il a pour lors vers l’endroit où il tend. On ne ſe
met point en peine que ce point ſoit le même dans
toutes les ſituations poſſibles de ce corps: c’eſt aſſez
que dans chaque ſituation il y en ait un que l’on
appelle ici ſon Centre de gravité, ou, plus générale-
ment ſon Centre de direction, ou, d’équilibre, du moins
pour le tems qu’il détermine ainſi ce corps à ſuivre
ſon impreſſion; & la ligne qui joint ce point avec
celui où il tend, s’appelle ſa Ligne de direction.
On ne met ceci en ſuppoſition que pour abréger;
autrement
on le pourroit dèmontrer: car il n’y arien de plus évident que
de tous les points d’un corps, il y en a toûjours, & même
néceſſairement, quelqu’un autour duquel l’impreſſion qu’ils
ont tous vers le côtè ou ce corps tend, ſe trouve ſi ègalement
partagèe qu’ils demeureroient en èquilibre deſſus, ſi ſans cban-
ger la ſituation de ce corps par raport à l’endroit où il tend,
on le rendoit fixe; & par conſèquent l’impreſſion d’un tel
point ainſi ſurcbargè de celle de tous les autres, étant la
même que s’il ètoit le ſeul qui en eût, il doit déterminer ce
corps à la ſuivre.
on le pourroit dèmontrer: car il n’y arien de plus évident que
de tous les points d’un corps, il y en a toûjours, & même
néceſſairement, quelqu’un autour duquel l’impreſſion qu’ils
ont tous vers le côtè ou ce corps tend, ſe trouve ſi ègalement
partagèe qu’ils demeureroient en èquilibre deſſus, ſi ſans cban-
ger la ſituation de ce corps par raport à l’endroit où il tend,
on le rendoit fixe; & par conſèquent l’impreſſion d’un tel
point ainſi ſurcbargè de celle de tous les autres, étant la
même que s’il ètoit le ſeul qui en eût, il doit déterminer ce
corps à la ſuivre.
Il n’y a rien-là, ce me ſemble, que de clair;
cependant
s’il ſe trouvoit quelqu’un qui faute de le voir de même, fit
difficultè de l’accorder, il peut prendre dans la ſuite les corps
dont on parlera, pou@ des points qui ayent la peſanteur, ou
l’impreſſion qu’on y ſuppoſe; ou bien pour des puiſſances appli-
quées de même, & qui leur ſoient ègales: parce que les
s’il ſe trouvoit quelqu’un qui faute de le voir de même, fit
difficultè de l’accorder, il peut prendre dans la ſuite les corps
dont on parlera, pou@ des points qui ayent la peſanteur, ou
l’impreſſion qu’on y ſuppoſe; ou bien pour des puiſſances appli-
quées de même, & qui leur ſoient ègales: parce que les