Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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3010SUR LA THÉORIE
La statique chimique de M. Berthollet fit
naître
entre lui et M.
Proust une discussion sur
la
fixité des proportions de plusieurs combinai-
sons
;
discussion aussi remarquable par la so-
lidité
des arguments produits des deux côtés,
que
par le ton modéré avec lequel elle fut sou-
tenue
.
On crut d’abord que les effets de l’action
de
la masse chimique, constants dans les li-
quides
, pouvaient s’étendre à des combinaisons
solides
, telles que les oxides métalliques, admet-
tant
qu’entre le maximum et le minimum d’oxi-
dation
d’un métal, il pouvait y avoir un nombre
infini
de degrés.
Proust s’appliqua principale-
ment
à prouver que cette idée était inexacte,
et
démontra que les métaux ne produisent avec
le
soufre comme avec l’oxigène qu’une ou deux
combinaisons
dans des proportions fixes et in-
variables
;
tous les degrés intermédiaires qu’on
avait
cru observer n’étant en effet que des mé-
langes
de deux combinaisons à proportions
fixes
.
M. Berthollet se défendit avec une saga-
cité
qui tint en suspens l’esprit de ses lecteurs,
même
lorsque leur propre expérience leur par-
lait
en faveur des opinions de Proust;
mais la
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