Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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10787DES PROPORTIONS CHIMIQUES. Le degré d’affinité des corps ne dépend donc
pas uniquement de leur unipolarité spécifique:
mais il doit principalement dériver de l’intensité
de leur polarité en général.
Certains corps sont
susceptibles d’une plus intense polarisation que
d’autres, et doivent par conséquent avoir une
plus forte tendance à neutraliser l’électricité qui
est divisée dans leurs poles, c’est-à-dire un plus
grand degré d’affinité que les autres corps;
en
sorte que cette dernière consiste proprement dans
l’intensité de la polarisation.
C’est pourquoi l’oxi-
gène se combine plutôt avec le soufre qu’avec le
plomb;
car, bien que les deux premiers aient la
même unipolarité, le pole positif du soufre neu-
tralise une plus grande quantité d’électricité né-
gative dans le pole dominant de l’oxigène, que
le pole positif du plomb ne peut en neutraliser.
Le degré de polarité électrique des corps, si
elle existe hors de notre idée, ne semble pas
être une quantité constante;
il dépend au con-
traire beaucoup de la température, par laquelle
il s’accroît, et dont les modifications lui font
subir des changements.
Il faut bien distinguer
entre la polarité spécifique des corps et leur ca-
pacité de polarisation;
car un grand nombre
d’entre eux, qui paraissent n’avoir qu’une très-
faible polarité à la température ordinaire de l’at-
mosphère, en acquièrent une très-forte au

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