Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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10888SUR LA THÉORIE de la chaleur rouge, comme, par exemple, le
charbon.
D’autres, au contraire, ont une très-
faible polarisation;
mais elle atteint son plus
haut point à des températures basses, et quel-
ques-uns même la perdent entièrement à une
chaleur élevée :
tel est le cas de l’or. Cela nous
fait concevoir comment il arrive que le phos-
phore s’oxide à des températures basses, tandis
que le charbon et le soufre n’y éprouvent aucune
altération.
Par-là nous comprenons aussi pour-
quoi des corps qui, à des températures élevées,
forment des combinaisons qui subsistent avec le
plus de force, n’ont aucune action les uns sur
les autres à de moindres degrés de chaleur :
c’est
que l’intensité de polarisation nécessaire pour
leur combinaison, n’est produite qu’à des degrés
élevés;
ce qui nous fait apercevoir clairement la
cause par laquelle les affinités de la plupart des
corps ne commencent à s’exercer qu’à de hautes
températures.
La neutralisation électro-chimique
une fois opérée, ne peut plus être détruite que
par des forces électriques, qui rendent aux par-
ties leur première polarité, de la même ma-
nière que la décharge de la pile électrique.
D’où vient que la température augmente la
polarité électrique?
Nous l’ignorons; mais ce
phénomène a été observé aussi souvent qu’on a
pu découvrir et mesurer avec nos

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