Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

Page concordance

< >
Scan Original
101 81
102 82
103 83
104 84
105 85
106 86
107 87
108 88
109
110 90
111 91
112 92
113 93
114 94
115 95
116 96
117 97
118 98
119 99
120 100
121 101
122 102
123 103
124 104
125 105
126 106
127 107
128 108
129 109
130
< >
page |< < (95) of 430 > >|
11595DE NEUTON. plus la lumiere abſolument, que les corps
fluides
;
car quoiqu’en effet l’eau opére une
réfraction
moins forte, abſolument parlant,
que
le verre;
cependant par rapport à fa
denſité
, elle opére une réfraction plus for-
te
.
Il eſt bien vrai que la lumiere ſe briſe
environ
un neuvième davantage dans le
verre
, que dans l’eau;
mais ſi la réfraction
ſuivoit
le rapport de la denſité, elle devroit,
dans
le verre, aller fort au delà d’un neu-
vième
.
Imaginez deux hommes, dont l’un
aura
quatre fois plus de force, que l’autre.
Si le plus fort ne porte qu’un poids une fois
plus
peſant, il ſera vrai de dire que par rap-
port
à ſa force, il n’a pas, à beaucoup près,
tant
porté que l’autre;
car il devroit por-
11Preuve. ter quatre fois davantage.
L’ambre opére une réfraction bien plus
forte
que le criſtal, par rapport à ſa denſité.
Peut-on dire cependant que l’ambre ouvri-
ra
un chemin plus facile à la lumiere, que
le
criſtal?
C’eſt donc une ſuppoſition fauſ-
ſe
:
que la lumiere ſe briſe vers la perpendicu-
laire
, quand elie trouve un corps tranſparent
plus
ſolide qui lui réſiſte moins, parce qu’il eſt
plus
ſolide.

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index