Bion, Nicolas - Traité de la construction et principaux usages des instruments de mathématique

Bion, Nicolas, Traité de la construction et principaux usages des instruments de mathématique, 1723

Table of figures

[111] Fig. 9.F C A B

[112] Fig. 9.E F G

[113] Fig. 10.C D A B

[114] Fig. 11.C D A B

[115] Fig. 12.C D A B

[116] Fig. 1.C A B D

[117] Fig. 2.C A B a b

[118] Fig. 3.10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 10. 20. 30. 40. 50. 60. 70. 80. D E F G H C Y Z A B

[119] Fig. 4.10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 5 5 5 5 5 200. 300. 400. 500. 600. 700. 800. 900. 1000. B F C A E D

[120] Fig. 5.C 4 3 2 1 A D B

[121] Fig. 6.F E K G A D I H B C

[122] Fig. 7.A D E B

[123] Fig. 8.A B

[124] Fig. 9.A D E F C B

[125] Fig. 10.C A B

[126] Fig. 11.C A B

[127] Fig. 12.C A B

[128] Fig. 13.F D E

[129] Fig. 14.C A B

[130] Fig. 15.G H I

[131] Fig. 16.F D E

[132] Fig. 17.D E C F F A B

[133] Fig. 18.D E A B

[134] Fig. 19.C A E B D

[135] Fig. 1.C A 1 2 3 4 5 B D

[136] Fig. 2.D F B A C H G E

[137] Fig. 3.D E G F A B C

[138] Fig. 4.D A C B

[139] Fig. 5.E K G A C D B F I H

[140] Fig. 6.D A E G F B C

118104CONSTRUCTION ET USAGES

Si un aiman eſt coupé en deux pieces parallelement à ſon axe, les
côtez des piecez qui étoient enſemble avant la diviſion ſe fuïent.

Si un aiman eſt coupé en deux pieces, ſuivant ſon équateur, les
côtez des pieces qui étoient enſemble avant la coupe, ſe trouvent
Poles de divers noms, & s'approchent.

Un aiman fort qui en touche un foible l'attire par ſon Pole de
même nom, & c.

Deſcription des Armures.

L'Armure d'un aiman taillé en parallelipipede rectangle, eſt com-
poſée de deux morceaux d'acier ou de fer bien doux en forme
d'equerre; l'acier trempé eſt plus propre que le fer, parce que ſes
pores ſont plus ſerrez & en plus grande quantité. Il faut avoit grand
ſoin que les armures embraſſent & touchent bien juſtement les po-
les, & les faire épaiſſes, à proportion de la bonté de l'aiman: car ſi à
11Fig. B. un foible aiman on y mettoit une forte armure, elle ne feroit point
d'effet, parce que la matiere magnetique n'auroit pas aſſez de force
pour paſſer à travers; de même ſi l'armure d'une forte pierre étoit
trop mince, elle ne pourroit pas contenir toute la matiere magne-
tique qu'elle devroit contenir, & par conſequent ne feroit pas
tant d'effet.

Cela ſe reconnoît en éprouvant & limant peu à peu les armures,
tant que l'on voit que l'effet s'augmente, & quand il n'augmente
plus, c'eſt une marque qu'elles ſont dans une juſte proportion, &
qu'elles ont l'épaiſſeur convenable. Après quoi il faut les adoucir
en dedans, & les polir en dehors.

A l'égard des têtes des armures elles doivent être plus épaiſſes que
le reſte, & couvrir environ les deux tiers de la longueur de l'axe.

On éprouvera de même l'épaiſſeur & la longueur qui convien-
dront le mieux à la pierre, en limant peu à peu.

Il faut ſur tout avoir grand ſoin que les deux têtes ſoient d'égale
épaiſſeur, & que leurs baſes ſe rencontrent bien juſte dans un mê-
me plan Enſuite on ajuſtera une ceinture de laiton ou d'argent mar-
quée 5 autour de la pierre qui ſervira à ſerrer & maintenir les armu-
res, par le moyen des deux vis marquées 1; on mettra auſſi au-deſlus
une platine de laiton, ou autre matiere, qui portera le pendant &
ſon anneau, ladite platine maintiendra le haut des armures avec
deux écrous aux endroits marquez 6. On ajuſte enfin un porte-poids
avec ſon crochet de même matiere. Il eſt compoſé d'une lame d'a-
cier de longueur, largeur & épaiſſeur convenables, & du côté où il

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