Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[11.] Remarque premiere.
[12.] Remarque ſeconde.
[13.] Remarque troiſiéme.
[14.] Remarque quatriéme.
[15.] PROPOSITION SECONDE. The’oreme.
[16.] Demonstration.
[17.] Remarque premiere.
[18.] Remarque ſeconde.
[19.] PROPOSITION TROISIE’ME. The’oreme.
[20.] Demonstration.
[21.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me. 10. Trouver le centre de gravité d’un Trapezoïde.
[22.] CHAPITRE SECOND.
[23.] PROPOSITION PREMIERE.
[24.] Avertiſſement.
[25.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[26.] APLICATION.
[27.] Corollaire I.
[28.] Corollaire II.
[29.] Corollaire III.
[30.] APLICATION.
[31.] CHAPITRE TROISIE’ME.
[32.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[33.] Remarque premiere.
[34.] Remarque ſeconde.
[35.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[36.] APLICATION.
[37.] Remarque premiere.
[38.] Remarque ſeconde.
[39.] Remarque troiſiéme.
[40.] PROPOSITION TROISIEME. Proble’me.
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12110LA SCIENCE DES INGENIEURS, angles droits par ligne HI; & de même la direction EQ, par la
ligne IK, on aura le triangle HIK, dont le côté HK éxprimera la
puiſſance P, puiſqu’il coupe à angles droits la ligne de direction
RF;
le côté HI exprimera la péſanteur abſolue du poids F; & le
côté IK, la puiſſance Q, dans le cas où le tout ſeroit en équilibre;
par conſéquent on peut dire que la péſanteur abſolue du poids F, eſt
à la puiſſance Q, comme le côté HI, eſt au côté IK:
d’autre part la
péſanteur abſolue du poids eſt à la puiſſance Q, &
à l’effort que ſoû-
tient le plan incliné, ou la puiſſance P, comme HI eſt à HK;
ainſi
quand on connoîtra la péſanteur du poids F, &
le ſinus des angles
du triangle HIK, on pourra donc connoître l’effort que font les
deux puiſſances P &
Q.
Il faut s’apliquer à bien entendre cette derniere Remarque rélati-
vement à ce qui a été dit dans les articles qui précédent, parce qu’elle
contribuëra beaucoup à faciliter l’intelligence de ce que nous avons
à enſeigner par la ſuite;
c’eſt ainſi que l’eſprit préparé à ce qu’on a
deſſein de lui inſinuer, les choſes qui lui paroiſſoient les plus com-
pliquées, lui deviennent ſenſibles dès qu’il apperçoit quelque jour
où il peut ſe reconnoître.
CHAPITRE SECOND.
De la maniere de calculer l’épaiſſeur de piés-droits des Voûtes
en plain ceintre, pour être en équilibre par leur réſiſtance
avec la pouſſée qu’ils ont à ſoûtenir.
10. LA neceſſité de ſe ſervir de mortier dans la conſtruction de
la maçonnerie, &
principalement dans celle des Voûtes,
pour lier les Pierres, fait qu’on peut ſe diſpenſer de calculer la
pouſſée de tous les vouſſoirs, chacun en particulier;
il ſuffit d’en
conſiderer une certaine quantité, comme ne faiſant enſemble qu’un
ſeul vouſſoir, afin d’éviter l’extrême longueur des calculs qu’on ſeroit
obligé de faire, ſi l’on en uſoit autrement;
car les ſujets qui ſe ra-
portent à la pratique doivent être conſiderés relativement à ce qu’ils
ſont dans l’execution, &
non pas tout-à-fait comme l’imagination
nous les repreſente:
par exemple, l’on remarque que quand les piés-
droits d’une Voûte ſont trop foibles pour en ſoûtenir la pouſſée,
la Voûte ſe fend vers le milieu des reins;
c’eſt-à-dire entre l’impoſte

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