Bion, Nicolas, Traité de la construction et principaux usages des instruments de mathématique, 1723

Table of figures

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[121] Fig. 6.F E K G A D I H B C
[122] Fig. 7.A D E B
[123] Fig. 8.A B
[124] Fig. 9.A D E F C B
[125] Fig. 10.C A B
[126] Fig. 11.C A B
[127] Fig. 12.C A B
[128] Fig. 13.F D E
[129] Fig. 14.C A B
[130] Fig. 15.G H I
[131] Fig. 16.F D E
[132] Fig. 17.D E C F F A B
[133] Fig. 18.D E A B
[134] Fig. 19.C A E B D
[135] Fig. 1.C A 1 2 3 4 5 B D
[136] Fig. 2.D F B A C H G E
[137] Fig. 3.D E G F A B C
[138] Fig. 4.D A C B
[139] Fig. 5.E K G A C D B F I H
[140] Fig. 6.D A E G F B C
[141] Fig. 7.O P T H C H P I L A F G E B P H D H P
[142] Fig. 8.D E C A B
[143] Fig. 8.d e c a b
[144] Fig. 9.D d E e F c C a b A B
[145] Fig. 10.D E C A B
[146] Fig. 10.d e c a b 20 40 60 80 100 10 30 50 70 90 K L 20 40 60 80 100 10 30 50 70 90 G H
[147] Fig. 11.D E C A B
[148] Fig. 11.I N L G K M H
[149] Fig. 11.d e c a b
[150] Fig. 12.D C A B d c a b
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126112CONSTRUCTION ET USAGES dans la raiſon de l'unité au nombre double des poulies d'en bas: de
ſorte que dans cet inſtrument, où la moufle d'en bas contient huit
poulies, ſile poids marqué 4 peſe 16 livres, il ne faudra à peu près
qu'une livre de force à la puiſſance pour faire équilibre.
Je dis à peu
près, parce qu'il en faut un peu plus à cauſe du frotement de la cor-
de &
des eſſieux. Les poulies de la chape d'en haut ne contribuent
point à augmenter la force, mais ſeulement à faciliter le mouve-
ment en évitant le frotement des cordes, parce qu'étant comme des
leviers de la premiere eſpece, dont le point fixe eſt au milieu, la puiſ-
ſance eſt égale au poids;
mais les poulies de la moufle d'en bas ſont
comme des leviers de la ſeconde eſpece, dont le point fixe eſt à un des
bouts:
car leur diametre eſt comme apuïé ſur un bout, & levé de
l'autre;
ce qui fait que chacune de ces poulies double la force, parce
que la diſtance de la puiſſance eſt double de celle du poids.
Conſtruction de la Canne à vent.
CEtte machine repreſente une Canne a vent, ou même une ar-
quebuſe, dont la diſſerence cſt peu de choſe pour la conſtruc-
tion.
Elle a environ 3 pieds de long ſur 12 ou 15 lignes de groſſeur.
Le tuïau 4 eſt fait de laiton bien rond & bien ſoudé, de 4 à 6 lignes
de diametre.
Il eſt bouché du côté oppoſé à l'ouverture. Le creux
du tuïau eſt ce que l'on nomme l'âme du canon;
l'endroit marqué 1
eſt un autre tuïau auſſi de laiton tellement diſpoſé autour du pre-
mier, qu'il demeure un eſpace marqué 4, dans lequel l'air peut ê-
tre cnfermé.
Ces deux tuïaux doivent être unis enſemble par une
plaque circulaire attachée au bout &
exactement ſoudée à l'un &
à l'autre, pour que l'air n'en puiſſe ſortir.
La piece marquée 8, eſt
une ſoupape qui bouche une ouverture qui ſe peut faire du dehors
en dedans, c'eſt-à-dire, qui permet à l'air de paſſer de 2 vers 1, mais
non pas de retourner de 1 vers 2.
Il y a encore deux ouvertures
au tuïau interieur environ vers le bout, qui reſſemble à la culaſſe
d'un canon ordinaire;
l'une eſt marquée 6, par où l'air pouroit écha-
per de la cavité 4, dans l'ame du canon, s'il n'en étoit empêché par
une ſoupape à reſſort, qui ne ſe peut ouvrir que de dehors en dedans,
&
que l'air preſſe d'autant plus contre le trou, qu'il fait plus d'effort
pourſortir.
L'autre ouverture eſt marquée 5, par laquelle il y a com-
munication du dehors de toute la machine au dedans du canon in-
téricur, de telle forte cependant que l'air que l'on a renfermé dans
la cavité 4, ne peut ſortir par l'ouverture 5, en étant empêché par
le moyen d'un petit bout de tuïau qui eſt ſoudé aux deux tuïaux 1

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