Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

Table of Notes

< >
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
[Note]
< >
page |< < (126) of 430 > >|
146126DE LA PHILOSOPHIE choſe qui arrive aux corps en mouvement,
les
loix du mouvement ſont invariables.
Nous avons déja vu que la réflection, la
réfraction
, l’inflexion de la lumiere, ſont
les
effets d’un pouvoir qui n’eſt point l’im-
pulſion
(au moins connue):
ce même pou-
voir
ſe fait ſentir dans la réfrangibilité;
ces
rayons
, qui s’écartent à des diſtances diffé-
rentes
, nous avertiſſent que le milieu, dans
lequel
ils paſſent, agit ſur eux inégalement.

Un
faiſceau de rayons eſt attiré dans le
verre
, mais ce faiſceau de rayons eſt com-
poſé
de maſſes inégales.
Ces maſſes obéïſ-
ſent
donc inégalement à ce pouvoir par le-
quel
le milieu agit ſur elles.
Le trait de
lumiere
le plus ſolide, le plus compact, doit
réſiſter
le plus à ce pouvoir, doit être moins
11Diffé-
rences

entreles

rayons

de
la lu-
miere
.
détourné de ſa route, doit être le moins
réfrangible
.
C’eſt ce que l’expérience con-
firme
dans tous les milieux, &
dans tous les
cas
.
Le rayon rouge eſt toujours celui qui
ſe
détourne le moins de ſon chemin;
le
rayon
violet eſt toujours celui qui s’en dé-
tourne
le plus.
Auſſi le rayon rouge a-t-il
le
plus de ſubſtance, eſt-il le plus dur, le plus
brillant
, &
fatigue-t-il la vûe davantage. Le
violet
qui de tous les rayons colorez

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index