Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

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[41.] De la vie des premiers hommes: des principes d’humanité & d’ Architecture: enſemble de l’augmentation d’icelle. Chapitre I.
[42.] Des commencements des choſes ſelon les opinions des Philoſophes. Chapitre II.
[43.] Des quarreaux ou tuiles. Chap. III.
[44.] De l’Arene ou Sable. Chap. IIII.
[45.] De la chaux, & où c’eſt que la meilleure ſe cuit. Chap. V.
[46.] De la poudre de pouſſol, & à quoy elle ſert. Chap. VI.
[47.] Des perrieres ou carrieres & de leurs qualités. Chap. VII.
[48.] De@s@ſpeces de maçonnerie, & de leurs qualités, moyens, & places. Chapitre VIII.
[49.] Comment et en quellè ſaiſon il faut couper le bois dont eſt fai-cte la charpenterie, & de la proprieté de certains arbres. Chapitre. IX.
[50.] Duſapin d’amont & d’aual, enſemble la deſcription de la mon-tagne Apennine. Chap. X.
[51.] TROISIEME LIVRE D’AR CHITEC TVRE DE MARC VITRVVE POLLION. PREFACE.
[52.] De la compoſition det maiſons ſacrees, enſemble des ſymmetries du corps humain. Chapitre. I.
[53.] Ceſte figure eſt de Philander, qui dit auoir veu ces comp{as} droit & courbe graués en vn marbre à Romme, au jardin d’Angelo Colotio: Et par ceci ſe void que l’inuention du com-p{as} courbe eſt de temps immemorial.
[54.] Des cinq eſpeces de baſtiment. Chap. II.
[55.] Digreßion treſutile, par laquelle Philander explique fort diligem-ment tout ce qui concerne le faict des colonnes & de la tra-beation, à fin d’auoir le vray ſens du troiſieme chapitre ſuyuant.
[56.] Des fondemens de muraille ſur quoy doyuent poſer les colonnes, en-ſemble de leurs ornements & Architraues, puis de la fa-çon requiſe à faire iceux fondements tant en lieux plains & ſolides ou fermes que mal vnis. Chapitre. III.
[57.] Les quatre premieres ſections ſont doigts, Et le pied en contenoit ſeize. Les trois derniers ſont on-ces, ou pouces, comme no{us} appellons.
[58.] Ichnographie du Chapiteau Ionique angulaire.
[59.] QVATRIEME LIVRE DAR CHITEC TVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[60.] FREFACE.
[61.] Des trois manieres de colonnes auec leurs origines & inuentions. Chapitre I.
[62.] Des membres aſſis ſur les colonnes. Chap. II.
[63.] De la façon Dorique. # Chap. III.
[64.] De la diſtribution interieure de l’edifice, & de ſa face de deuant. Chapitre IIII.
[65.] De la ſituation des edifices ſelon les regions. Chapitre V.
[66.] Des portes pour les temples, enſemble de leurs ornements, & la façon de leurs fermetures. # Chap. VI.
[67.] La façon de Baſtir les temples à la mode Tuſcane. Chap. VII.
[68.] La maniere d’eſtablir & ſituer les autels des dieux. Chapitre VIII.
[69.] CINQVIEME LIVRE D’AR CHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[70.] PREFACE.
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154735DE VITRVVE. en noſtre Architecte.
Cõſideré donc qu’ẽ mõ premier liure je penſe auoir ſuffiſãmẽt
parlé du deuoir de l’art:
en ceſtuy-cy je deduiray la naturalité des
matieres, &
leurvſage: mais je ne m’eſtendray à dire d’où l’Archi-
tecture a pris naiſſãce, ains cõme les origines des edifices ont eſté
diſtincts &
inſtitués: puis pourſuyuray par quelles raiſons elles ont
eſté entretenues:
& finablemẽt cõme elles ſont paruenues de de-
gré en degrê à la perfectiõ où lõ les voit à ceſte heure.
Et celà fe-
ra que la cõſtitutiõ de ce volume ſera trouuee bõne en ceſt ordre.
Maintenãt je retourne à mon propos, pour traicter des matie-
res conuenables à la ſtructure des maiſonnages, &
cõme il ſemble
qu’elles ont parNature eſté procreees à ceſt effet:
puis de quelles
mixtions de principes les concurrences ſont temperees, à fin que
celà ſoit de facile intelligence aux lecteurs:
Car, à la verité, nulles
eſpeces, aucuns corps, ny autres choſes ne peuuent naiſtre en ce
monde ſans aſſemblce de principes, qui ne peut entrer en l in-
telligence des hommes vulgaires, d’autant que la Nature ne per-
met que par les traditions de Phyſique lon en puiſſe donner ex-
plications veritables, ſi preallablemẽt les cauſes qui ſont en elles,
ne ſont demonſtrees par ſubtilité de raiſons, donnant à entendre
comment celà ſe peut faire, &
à quelle fin elles ſont procreees.
Des commencements des choſes ſelon les opinions des Philoſophes.
Chapitre II.
LE Philoſophe Thales Mileſius fut le premier qui dit
que l’eau eſtoit cõmencemẽt de tout.
Apres, Heracli-
te d’Epheſe (lequel pour l’obſcurité de ſes eſcrits, fut
par les Grecs ſurnõmé Scotinos) debattit que c’eſtoit
le feu.
Cõſequẽment Democrite, & Epicure ſon ſucceſſeur, furent
d’opinion que c’eſtoyẽt les Atomes, que aucuns de nos Latins ap-
pellent corps impartiſſables, &
les autres indiuiſibles. Ce neant-
moins la diſcipline des Pythagoriſtes adjouſta à l’eau &
au feu,
l’air, &
la terre. A ceſte cauſe nonobſtãt que Democrite n’ayt ap-
pellé les choſes par nõs propres, ains ſeulement propoſé les corps
indiuiſibles:
ſi eſt-ce qu’il ſemble auoir cõpris toutes ces opinions
en la ſienne, pourautant que quand les ſemences des choſes ſont
deſioinctes, nul n’a puiſſance de les aſſembler.
Auſſi elles ne ſont

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