155135DE NEUTON.
Tenons donc pour certain qu’il y a des
atomes. Chaque partie conſtituante d’un
rayon ſimple coloré, peut être conſidérée
comme un atome; chacun de ces atomes eſt
peſant, c’eſt ſa différente attraction qui fait
ſa différente réfrangibilité. Songeons que
ces atomes les plus réfrangibles ſont auſſi
les plus réflexibles, & qu’enfin puiſqu’ils
ſont réfrangibles à raiſon de leur attraction
vers le milieu le plus agiſſant, il faut bien
qu’ils réflechiſſent auſſi en raiſon de cette
attraction. Maintenant il eſt aiſé de connai-
tre que le rayon violet, par exemple, qui
eſt le plus réfrangible, eſt toujours le premier
qui ſe réflechit en ſortant du priſme qui a
reçu tous les rayons. Mr. Neuton a fait
cette expérience à l’aide de quatre priſmes
avec une fagacité & une induſtrie dignes de
l’inventeur de tant de vérités.
atomes. Chaque partie conſtituante d’un
rayon ſimple coloré, peut être conſidérée
comme un atome; chacun de ces atomes eſt
peſant, c’eſt ſa différente attraction qui fait
ſa différente réfrangibilité. Songeons que
ces atomes les plus réfrangibles ſont auſſi
les plus réflexibles, & qu’enfin puiſqu’ils
ſont réfrangibles à raiſon de leur attraction
vers le milieu le plus agiſſant, il faut bien
qu’ils réflechiſſent auſſi en raiſon de cette
attraction. Maintenant il eſt aiſé de connai-
tre que le rayon violet, par exemple, qui
eſt le plus réfrangible, eſt toujours le premier
qui ſe réflechit en ſortant du priſme qui a
reçu tous les rayons. Mr. Neuton a fait
cette expérience à l’aide de quatre priſmes
avec une fagacité & une induſtrie dignes de
l’inventeur de tant de vérités.
Je donnerai ici la plus ſimple de ces ex-
périences.
périences.