159139DE NEUTON.
plique encore une autre, ils iront plus vîte
qu’ils n’auroient été par leur propre poids.
Tel eſt le cas des rayons de la lumiere en-
trant dans des corps déja remplis de parti-
cules inflammables, leſquelles ne ſont que
la lumiere elle-même retenue dans leurs po-
res.
qu’ils n’auroient été par leur propre poids.
Tel eſt le cas des rayons de la lumiere en-
trant dans des corps déja remplis de parti-
cules inflammables, leſquelles ne ſont que
la lumiere elle-même retenue dans leurs po-
res.
Ces atomes de feu qui réſident en effet
dans certains corps ſulphureux & tranſpa-
rens, augmentent la réfraction de la lumie-
re vers la ligne perpendiculaire, comme
une nouvelle force qui lui eſt appliquée: il
arrive alors ce qui arrive à un flambeau
qui vient d’etre éteint, & qui fume encore;
il ſe rallume dés qu’il eſt à une certaine diſ-
tance d’un autre flambeau allumé.
dans certains corps ſulphureux & tranſpa-
rens, augmentent la réfraction de la lumie-
re vers la ligne perpendiculaire, comme
une nouvelle force qui lui eſt appliquée: il
arrive alors ce qui arrive à un flambeau
qui vient d’etre éteint, & qui fume encore;
il ſe rallume dés qu’il eſt à une certaine diſ-
tance d’un autre flambeau allumé.
Il eſt tout naturel que les rayons de lu-
miere entrent aiſément dans l’eſprit ſulphu-
reux de térébenthine, comme la flamme dans
la méche fumante d’un flambeau éteint; or
une nouvelle cauſe jointe à la réfraction
augmente néceſſairement la réfraction.
miere entrent aiſément dans l’eſprit ſulphu-
reux de térébenthine, comme la flamme dans
la méche fumante d’un flambeau éteint; or
une nouvelle cauſe jointe à la réfraction
augmente néceſſairement la réfraction.
De plus, la réaction eſt toujours égale á
l’action: les corps ſulphureux ſont ceux ſur
leſquels le feu, qui n’eſt que la
l’action: les corps ſulphureux ſont ceux ſur
leſquels le feu, qui n’eſt que la