Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[161.] Seconde démonstration.
[162.] Troisieme démonstration.
[163.] Corollaire I.
[164.] Corollaire II.
[165.] Corollaire III.
[166.] PROPOSITION II. Théoreme.
[167.] Demonstration.
[168.] Corollaire I.
[169.] Corollaire II.
[170.] En nombres.
[171.] PROPOSITION III. Théoreme.
[172.] Demonstration.
[173.] PROPOSITION IV. Théoreme.
[174.] Demonstration.
[175.] PROPOSITION V. Théoreme.
[176.] Demonstration.
[177.] PROPOSITION VI. Theoreme.
[178.] Demonstration.
[179.] PROPOSITION VII. Theoreme.
[180.] Demonstration.
[181.] PROPOSITION VIII. Theoreme.
[182.] Demonstration.
[183.] PROPOSITION IX. Ttheoreme.
[184.] Demonstration.
[185.] Corollaire.
[186.] PROPOSITION X. Theoreme.
[187.] Demonstration.
[188.] Des Proportions & Progreſſions arithmétiques.
[189.] PROPOSITION XI. Theoreme.
[190.] Demonstration.
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168130NOUVEAU COURS
Demonstration.
La raiſon de cette opération ſe déduit immédiatement de
la formule ou expreſſion générale des progreſſions {:
/: } a. aq.
aq2. aq3. aq4, & c. Je ſuppoſe que l’on me demande trois moyens
géométriques entre a &
aq4, je diviſe aq par a, le quotient eſt
q4, dont la racine quatrieme q eſt la raiſon de la progreſſion:

ainſi aq ſera le ſecond terme, aq x q ſera le troiſieme, aq2 x q
ou aq3 ſera le quatrieme.
Il faut encore remarquer qu’une progreſſion géométrique
quelconque ne peut jamais avoir zero pour un de ſes termes,
à moins qu’il ne ſerve d’expoſant:
car une progreſſion quel-
conque peut commencer par l’unité, ou par une grandeur éle-
vée à la puiſſance zero, comme a°, q°, qui ne différe pas de
l’unité (art.
136).
Des Logarithmes, de leur nature, & de leurs uſages.
Définition.
256. Les logarithmes ſont des nombres en progreſſion arith-
métique, correſpondans à d’autres nombres en progreſſion
géométrique.
Par exemple, ſi l’on diſpoſe l’une au deſſous de
l’autre, ces deux ſuites 2, 4, 8, 16, 32;
& 35, 7, 9, 11, dont
la premiere eſt une progreſſion géométrique, &
la ſeconde
une progreſſion arithmétique, comme on le voit ici:
3, 5, 7, 9, 11
2, 4, 8, 16, 32.
Chaque terme inférieur de la progreſſion arithmétique eſt
appellé logarithme du terme inférieur correſpondant:
ainſi 3
eſt le logarithme de 2, 5 celui de 4, &
ainſi des autres.
257. De même ſi l’on prend ces deux autres ſuites,
110 # 1 # 2 # 3 # 4 # 5
1, # 10, # 100, # 1000, # 10000, # 100000,
dont l’une eſt une progreſſion arithmétique, dont la différence
eſt l’unité, &
l’autre eſt la progreſſion géométrique réſultante
des différentes puiſſances de 10:
chaque terme de la progreſ-
ſion arithmétique ſera le logarithme du terme de la progreſſion
géométrique auquel il répond:
ainſi 1 eſt le logarithme de 10,
3 eſt celui de 1000, &
ainſi des autres.

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