169149DE NEUTON.
obliquement ſur ſa petite ſurface, que le
rayon rouge B. ne tombe ſur la ſienne? Ainſi
tous deux viennent au point R. par diffé-
rens chemins.
rayon rouge B. ne tombe ſur la ſienne? Ainſi
tous deux viennent au point R. par diffé-
rens chemins.
Le rayon rouge C.
tombant ſur ſa petite
ſurface encore moins obliquement ſe rompt
bien moins, & arrive auſſi au point R. en
ne ſe briſant que très-peu.
ſurface encore moins obliquement ſe rompt
bien moins, & arrive auſſi au point R. en
ne ſe briſant que très-peu.
J’ai donc déja trois rayons rouges, c’eſt-
11Explica-
tion de
ce phé-
nomê-
ne. à-dire, trois faiſceaux de rayons rouges,
qui aboutiſſent au même point R.
11Explica-
tion de
ce phé-
nomê-
ne. à-dire, trois faiſceaux de rayons rouges,
qui aboutiſſent au même point R.
A ce point R.
chacun fait un angle de
réflexion égal à ſon angle d’incidence, cha-
cun ſe briſe à ſon émergence de la boule,
en s’éloignant de la perpendiculaire de la
nouvelle petite ſurface qu’il rencontre, de
même que chacun s’eſt rompu à ſon inci-
dence en s’approchant de ſa perpendicule;
donc tous reviennent parallèles, donctous
entrent dans l’œil, ſelon l’ouverture de l’an-
gle propre aux rayons rouges.
réflexion égal à ſon angle d’incidence, cha-
cun ſe briſe à ſon émergence de la boule,
en s’éloignant de la perpendiculaire de la
nouvelle petite ſurface qu’il rencontre, de
même que chacun s’eſt rompu à ſon inci-
dence en s’approchant de ſa perpendicule;
donc tous reviennent parallèles, donctous
entrent dans l’œil, ſelon l’ouverture de l’an-
gle propre aux rayons rouges.
S’il y a une quantité ſuffiſante de ces traits
homogênes rouges pour ébranler le nerf
homogênes rouges pour ébranler le nerf