Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of figures

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[101] Chambre en lune.
[102] Balance ou niueau.
[Figure 103]
[Figure 104]
[Figure 105]
[Figure 106]
[Figure 107]
[Figure 108]
[Figure 109]
[110] Degrés en vis, ou viret, ou à vior-be.
[111] Degrés droits, où à eſcalier.
[112] Repreſentation du Demicylindre.
[113] La deſcription du Meſolabe.
[114] Figure des aſpects.A D aſpect trigone.A C aſpect tetragone.A B aſpect hexagone.A E aſpect diametral. D C B E A
[Figure 115]
[116] Machine de laquelle les Rommains d’aujourd’huy ſe ſeruent pour leuer fardeaux.
[117] Ergate ou Singe.
[118] Sucula, ou Tournoir.
[119] Trutine, ou balance.
[120] Balance, ou leuraud.
[Figure 121]
[Figure 122]
[Figure 123]
[Figure 124]
[Figure 125]
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1721209DE VITRVVE. ſtent jamais par antiquité, ny (qui plus eſt) quand on les touche,
ne perdent la couleur qui leur a eſté vne fois dõnee, ſi ce n’eſt que
l’ouurier s’ẽ ſoit acquitté trop de legier, ou les ayt couchees à ſec.
Quand donc icelles incruſtatures ſeront enduites ſur les pa-
rois par la maniere que dit eſt, elles pourront durer en vigueur
juſques à bien longue vieilleſſe, &
d’auantage auoir vn luſtre dõt
il ne ſe perdra tãt ſoit peu.
Mais s’il eſtoit que vous ne ſiſſiez ſinõ
vne crouſte de mortier ſurpoudree de menu grain de marbre,
celà par eſtre tendre, ſe corromproit aſſez facilement, &
ſi n’au-
roit jamais bon luſtre, à raiſon de l’imbecillité de ſa crouſte:
car
ne plus ne moins qu’vn miroir d’argent forgé d’vne lame ſubtile,
a ſa lueur lente, &
ſans gueres de force, mais au contraire celuy
qui eſt faict d’vne temperature ſolide, &
reçoit en ſoy le poliſſe-
ment curieux, a ſes forces fermement luiſantes:
ainſi les incru-
ſtatures formees de matiere debile, ne ſont ſeulement ſubjectes
à creuaſſes, ains à ſe diſſiper en peu de temps, où les autres qui
ſont fondees en abondance de mortier &
grain de marbre,
quand on les polit par diuers manœuures, ne ſe monſtrent ſans
plus luiſantes, ains (qui mieux vaut) acquierent telle proprie-
té, qu’elles rejectent au naturel les figures de ceux qui les re-
gardent, auſſi bien que feroit vne glace de miroir.
Et de là vient
que les maçons de Grece vſans de ces façons de polir, ne ren-
dent ſeulement leurs ouurages fermes, mais les font luiſans le
poſſible.
Auſſi à la verité, apres auoir placqué le mortier de chaux & de
ſable, confus enſemble, ils loënt des manouuriers expres, pour
battre à qui mieux mieux, &
faire entaſler à coups de battoir
leurs incruſtatures, qui en prennent luſtre auec fermeté bien
grande.
Voilà certes comment ils en beſongnent: parquoy la matie-
re en deuient ſi polie, que pluſieurs en couppent &
tirent de
grandes placques hors des vieilles murailles, pour s’en ſeruir
en lieu d’ardoizes à traſſer les characteres d’Arithmetique, ou
autres figures à leur fantaſie, pourautant que la ſuſdite crouſte
eſt de telle nature qu’elle ſe peut accommoder à ceſt eſſect, &

rendre d’auantage la repteſentation des perſonnes qui paſſent
paraupres.
Mais ſi voſtre volonté eſtoit de jecter ceſte incruſtature ſur au-
cuns pans de fuſt, qui neceſſairement s’entr’ouurent pour amour

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