Bion, Nicolas, Traité de la construction et principaux usages des instruments de mathématique, 1723

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173159POUR LEVER LES PLANS. Liv. IV. Ch. VI. les raïons viſuels des 2 lunetes étant l'une ſur l'autre ſont d'accord,
&
pour les faire convenir on avance ou recule le petie chaſſis qui
porte les filets par le moyen des vis.
La largeur depuis le centre des
lunetes juſqu'aux échancrures de l'alidade eſt ordinairement de 5
degrez, ce qui fait que la diviſion avance d'autant de degrez plus
d'un côté que de l'autre, comme la figure le montre.
Les lunetes ſont à 2 ou à 4 verres, & ont toutes une ſoye très-
fine tenduëau foyer du verre objectif, pour ſervir de pinule.
Les lunetes à 4 verres font voir les objets dans leur veritable ſitua-
tion;
mais celles des 2 verres les renverſent en ſorte que ce qui eſt à
doit paroît à gauche, &
ce qui eſt en haut paroît en bas; mais cela
n'ôte pas la juſteſſe de l'operation, parce qu'elles donnent toûjours
le point de direction.
Ces lunetes ſont faites de tuïaux de cuivre ſoudez & tournez en
forme cylindrique, comme on voit par la figure D, qui repreſente u-
nelunete détachée.
Le verre oculaire, qui eſt celui dont on aproche
l'œil pour regarder les objets, eſt au bout marqué 1.
On le poſe dans
un autre petit tuïau qui eſt à part, auſſi marqué 1, que l'on avance
ou recule dans le tuïau de la lunete ſelon les difſerentes vûës.
Ce pe-
tit tuïau porte auſſi quelquefois au foyer du verre la ſoye fine qui
ſert de pinule;
mais pour le mieux cette ſoie eſt attachée ſur une peti-
te piece de cuivre, qu'on voit auſſi à part, ſur laquelle on trace bien
juſte un trait quarré marqué 2, ſur lequel on poſe cesſoies.
On place
cette piece dans un rainure faite dans un petit chaſſis de cuivre ſou-
dé au tuïau de la lunete à l'endroit marqué.
2. La petite vis marquée
5, eſt faite pour avancer ou reculer la petite piece qui porte les ſoyes.
Le verre objectif eſt placé à l'autre bout de la lunete du côté de l'ob-
jet que l'on veut voir.
Il eſt auſſi placé dans un petittuïau marqué
3, &
qui entre à force dans le canal de la lunete, afin que ce verre ne
change pas facilement de place quand la lunete eſt ajuſtée.
Ces ver-
res ſont convexes, ce qui rend leur milieu plus épais que leurs bords.

Mais l'oculaire doit avoir plus de convexité que l'objectif, afin que
les objets paroiſſent plus grands qu'à la vûë ſimple.
On appelle le foyer d'un verre convexe l'endroit où les raïons qui
viennent d'un objet lumineux ou coloré, lequel eſt dans une diſtan-
ce fort éloignée, vont ſe réunir après avoir paſſé au-delà du verre;
c'eſt pourquoi la peinture des objets qui ſont oppoſez au verre, ſe re-
preſente très-diſtinctement dans cet endroit.
Par exemple, le point
L, à l'extremite du côte de la figure H, eſt le foyer du verre S, à cau-
ſe que c'eſt le point où les raions, qui entrent par l'autre bout N du

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