Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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186166SUR LA THÉORIE
Cette nomenclature n’a point donné de noms
particuliers
pour les différentes proportions dans
lesquelles
les corps combustibles peuvent se com-
biner
.
On peut bien y suppléer par les particules
sub
et super;
mais elles ne suffisent pas tou-
jours
.
Si le nombre des atomes était connu avec
une
entière certitude, il donnerait une excellente
base
de nomenclature;
en attendant, je me suis
servi
d’une base conventionnelle.
Pour la classe
des
sulfures, qui est la mieux connue, j’ai donné
le
nom de sulfure à la combinaison qui ren-
ferme
les proportions de soufre et de métal qui
se
trouvent dans les sels neutres formés par les
acides
du soufre et le premier degré de basifica-
tion
du métal, en y ajoutant ensuite, pour les
autres
degrés, le nombre par lequel la substance
négative
s’y trouve multipliée.
Par exemple, le
sulfure
de fer au minimum, Fe S2, qui est pro-
portionnel
à l’oxidum ferrosum, \2.
Fe, prend le
nom
de sulfuretum ferri;
celui qui se forme lors-
qu’on
précipite le sulfate d’oxide rouge par l’hy-
drosulfure
d’ammoniaque, Fe S3, je l’appelle ses-
qui-sulphuretum
, et la pyrite jaune, Fe S4, bisul-
furetum
, parce que, dans ces deux dernières, la
quantité
du soufre est multipliée par 1 {1/2} et 2.
Il
est
clair que l’on peut s’en servir pour les phos-
phoreta
, arsenieta, selenieta, etc.
Il y a proba-
blement
des sous-sulfures, des sous-arseniu-
res
, etc.
; mais on ne les connaît point

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