206191DE DIFFERENS NIVEAUX. Liv. V. Ch. I.
Pour verifier ce niveau, l'ayant ſuſpendu par une de ſes branches,
on viſe à quelque objet éloigné, ſans que le plomb y ſoit attaché, &
l'on remarque préciſément le point de l'objet qui eſt coupé par le fil
de la lunete, puis on y ajouté le plomb l'accrochant à l'anneau d'en
bas; & ſi alors le fil horiſontal répond au même point de l'objet,
c'eſt une marque que le centre de gravité de la croix eſt préciſé-
ment dans la ligne droite qui joint les deux points de ſuſpenſion,
& répond au centre de la terre.
on viſe à quelque objet éloigné, ſans que le plomb y ſoit attaché, &
l'on remarque préciſément le point de l'objet qui eſt coupé par le fil
de la lunete, puis on y ajouté le plomb l'accrochant à l'anneau d'en
bas; & ſi alors le fil horiſontal répond au même point de l'objet,
c'eſt une marque que le centre de gravité de la croix eſt préciſé-
ment dans la ligne droite qui joint les deux points de ſuſpenſion,
& répond au centre de la terre.
Mais ſi cela ne ſe trouve point, il faut y remedier en faiſant couler
la petite virole de côté ou d'autre. L'ayant ainſi réduit à viſer au
même point, ſans plomb & avec le plomb, on la retourne ſens deſſus
deſſous, en la ſuſpendant par la branche qui étoit en bas, & atta-
chant le plomb par l'autre. Que ſi alors le fil qui eſt dans la lunete
coupe le même point de l'objet, on eſt aſſuré que ce point eſt préci-
ſément dans le plan horiſontal du centre du tuïau de la lunete. Mais
ſi le fil ne viſe pas au même point, on l'y reduira en le hauſſant ou
baiſſant par le moyen de la vis. Il faut de tems en tems faire la verifi-
cation de l'inſtument, de crainte qu'il n'y arrive quelque chan-
gement.
la petite virole de côté ou d'autre. L'ayant ainſi réduit à viſer au
même point, ſans plomb & avec le plomb, on la retourne ſens deſſus
deſſous, en la ſuſpendant par la branche qui étoit en bas, & atta-
chant le plomb par l'autre. Que ſi alors le fil qui eſt dans la lunete
coupe le même point de l'objet, on eſt aſſuré que ce point eſt préci-
ſément dans le plan horiſontal du centre du tuïau de la lunete. Mais
ſi le fil ne viſe pas au même point, on l'y reduira en le hauſſant ou
baiſſant par le moyen de la vis. Il faut de tems en tems faire la verifi-
cation de l'inſtument, de crainte qu'il n'y arrive quelque chan-
gement.
Le crochet d'où eſt ſuſpendu cet inſtrument eſt attaché à une
croix faite de bandes de bois mince, & qui excede un peu de part &
d'autre la lunete & ſes 2 branches; aux extremitez de chaque bras
de cette croix, il y a un crochet qui ſert pour garantir la lunete de
trop d'agitation, quand on ſe ſert de l'inſtrument, ou pour la main-
tenir en repos quand on le tranſporte, en faiſant deſcendre la lu-
nete par le moyen de la vis qui la porte.
croix faite de bandes de bois mince, & qui excede un peu de part &
d'autre la lunete & ſes 2 branches; aux extremitez de chaque bras
de cette croix, il y a un crochet qui ſert pour garantir la lunete de
trop d'agitation, quand on ſe ſert de l'inſtrument, ou pour la main-
tenir en repos quand on le tranſporte, en faiſant deſcendre la lu-
nete par le moyen de la vis qui la porte.
On applique à cette croix plate une autre croix creuſe que l'on at-
tache avec des crochets, qui ſert comme d'étui à l'inſtrument; les 2
bouts de la croix reſtent ouverts, & par ce moyen la lunete étant à
couvert du vent & de la pluie, elle ſe trouve toûjours en état de
ſervir.
tache avec des crochets, qui ſert comme d'étui à l'inſtrument; les 2
bouts de la croix reſtent ouverts, & par ce moyen la lunete étant à
couvert du vent & de la pluie, elle ſe trouve toûjours en état de
ſervir.
Le pied pour porter cet Inſtrument eſt une plaque ronde de lai-
ton un peu concave, à laquelle ſont attachées trois viroles en
charniere, dans leſquelles on met des bâtons de longueur conve-
nable; la boëte qui eſt au bas du niveau eſt poſée ſur cette plaque
& ſe peut tourner du côté que l'on veut, de maniere que le plomb
ait ſon mouvement libre dans ſa boëte, qui doit être de cuivre, &
que l'on bouche par le moyen d'une vis, pour conſerver l'huile
dans les voyages.
ton un peu concave, à laquelle ſont attachées trois viroles en
charniere, dans leſquelles on met des bâtons de longueur conve-
nable; la boëte qui eſt au bas du niveau eſt poſée ſur cette plaque
& ſe peut tourner du côté que l'on veut, de maniere que le plomb
ait ſon mouvement libre dans ſa boëte, qui doit être de cuivre, &
que l'on bouche par le moyen d'une vis, pour conſerver l'huile
dans les voyages.