Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

< >
[85.66.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me.
[85.67.] Remarque.
[85.68.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[85.69.] Remarque.
[85.70.] PROPOSITION CINQUIE’ME. Proble’me.
[85.71.] Remarque.
[85.72.] LA SCIENCE DES INGENIEURS DANS LA CONDUITE DES TRAVAUX DE FORTIFICATION. LIVRE TROISIE’ME.
[85.73.] CHAPITRE PREMIER. Où l’on fait voir les proprietez des differentes ſortes de Pier-res dont on ſe ſert pour bâtir.
[85.74.] CHAPITRE DEUXIE’ME. Où l’on conſidere les qualitez de la Brique & la maniere de la fabriquer.
[85.75.] CHAPITRE TROISIE’ME. Où l’on fait voir les qualitez de la Chaux & la maniere de l’éteindre.
[85.76.] CHAPITRE QUATRIE’ME. Où l’on explique les qualitez du Sable, de la Pozzolane, & du Plâtre.
[85.77.] CHAPITRE CINQUIE’ME. De la Compoſition du Mortier.
[85.78.] CHAPITRE SIXIE’ME. Des détails qui ont rapport à la Conſtruction de la Maçonnerie.
[85.79.] TABLE DE LA PESANTEVR D’VN PIED CVBE de pluſieurs Matieres.
[85.80.] Détail de la Chaux & du Sable.
[85.81.] Détail de la Brique.
[85.82.] Détail du Moîlon.
[85.83.] CHAPITRE SEPTIE’ME. Qui comprend pluſieurs Inſtructions ſur l’établiſſement & la conduite des Travaux.
[85.84.] CHAPITRE HUITIE’ME. Du Tranſport & Rémuëment des Terres.
[85.85.] CHAPITRE NEUVIE’ME. De la maniere de faire les Fondemens des Edifices dans toute ſorte d’endroits, & principalement dans le mauvais terrain.
[85.86.] CHAPITRE DIXIE’ME. Où l’on enſeigne comme l’on doit employer les Matériaux qui compoſent la Maçonnerie.
[85.87.] Explication de pluſieurs Tables ſervant à déterminer les Di-menſions de toute ſorte de Revêtement de Maçonnerie.
[85.88.] CHAPITRE ONZIE’ME. De la conſtruction des Souterrains, & comme l’on aplique ſur leurs Voûtes les Chapes de Ciment.
[85.89.] CHAPITRE DOUZIE’ME. De la maniere de conſtruire les Ouvrages de Terraſſes.
[85.90.] Réglemens de Mr. le Marêchal de Vauban, pour la Con-duite des Travaux.
[85.91.] PREMIERE PARTIE. A commencer de la pointe du Baſtion en tirant vers l’épaule.
[85.92.] SECONDE PARTIE.
[85.93.] TROISIE’ ME PARTIE. Joignant l’épaule du même côté attenant à la précédente.
[85.94.] Eſtimation d’une demi-Lune ſituée entre les Baſtious N & O, & c.
[85.95.] Gaſonnage à queuë pour l’exterieur de la demi-Lune.
< >
page |< < (40) of 695 > >|
22440LA SCIENCE DES INGENIEURS, c’eſt-à-dire ſix lieuës de 2500 toiſes chacune en plaine, & près
de quatre en montant &
d’étenduë, or il n’y a point d’ouvrier qui
n’aime autant faire 15 toiſes en plaine que 10 en montant.
Secondement, fixer le tems du travail à 10 heures par jour, & ce-
lui du repos à trois, qui font en tout 13 heures de ſujetion, com-
mençant le travail à 5 heures du matin pour être à 5 &
demie en
train, le quitter à 8 heures pour déjeuner une demie heure;
le
reprendre à 8 &
demie, pour le quitter de rechef à 11 & aller dî-
ner;
plus le reprendre à une heure, pour le quitter à 3 & demie;
enfin le reprendre à 4 pour le quitter tout-à-fait à 7.
J’eſtime qu’on peut encore régler le travail comme cy-après.
Le commencer par exemple à 5 heures du matin & travailler
juſqu’à 8, le quitter depuis 8 juſqu’à 9, &
le reprendre depuis
9 juſqu’à 12, le diſcontinuer juſqu’à 2, &
le reprendre enſuite,
&
le continuer juſqu’à 7 du ſoir, ce qui fait 10 heures de travail,
&
trois heures de repos par jour.
On pourra ſoûtenir le travail ſur ce pied 8 mois de l’année,
ſavoir Mars, Avril, May, Juin, Juillet, Aouſt, Septembre, &

Octobre;
pour les 4 autres mois qui ſont d’hyver, on en pourra
retrancher les déjeunés &
les goutés, & réduire le tems du tra-
vail à 7 heures, pendant leſquelles je ſuis perſuadé que les ouvriers
ne feront guére plus de demie journée d’Eté, à cauſe du froid &

du mauvais tems;
je tiens qu’il ne faut point impoſer davantage
au Soldat qui a ſa tâche, parce qu’il eſt certain que 10 heures de
travail d’un homme qui a pour chaſſavant ſon intereſt en valent
du moins 15 d’autre qui a ſa journée reglée;
de les pouſſer plus
loin, c’eſt les outrer &
les expoſer à devenir malades, & ne pou-
voir pas tenir longtems.
Troiſiémement, d’augmenter un homme aux chargeurs quand
il y aura de l’eau dans le travail, &
qu’on ſera obligé à des épui-
ſemens;
ſi c’eſt en Eté, en conſidération des rigoles qu’il faut pour
les écouler vers les moulins qui l’épuiſent, &
du nettoyement des
rampes &
de la terre qui ſe perd par les chemins, & ſi elles ſont
ſi abondantes qu’un homme ſeul n’y puiſſe pas fournir, augmenter
d’un &
demi ou de deux, ainſi du reſte ſuivant les difficultés qui
ſe preſenteront;
ſi c’eſt en Hyver, & que le Soldat ait le pied moüil-
lé, on pourra en conſidération du froid qu’il aura à ſouffrir lui aug-
menter encore d’un homme de plus, ce qui doit être arbitré par
l’Ingenieur en chef avec beaucoup de circonſpection.
Quatriémement, d’augmenter d’un homme à la charge où les
terres ſeront dures, ou de deux, même de trois, ſelon que l’ou-

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index