Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[351.] Demonstration.
[352.] PROPOSITION VIII. Théoreme.
[353.] Demonstration.
[354.] Corollaire.
[355.] PROPOSITION IX. Théoreme.
[356.] Demonstration.
[357.] Corollaire I.
[358.] Corollaire II.
[359.] Corollaire III.
[360.] Definition.
[361.] Remarque.
[362.] PROPOSITION X. Theoreme.
[363.] Demonstration.
[364.] Corollaire.
[365.] PROPOSITION XI. Théoreme.
[366.] Demonstration.
[367.] PROPOSITION XII. Theoreme.
[368.] Demonstration.
[369.] Corollaire I.
[370.] Corollaire II.
[371.] Définition.
[372.] Avertissement.
[373.] PROPOSITION XIII. Theoreme.
[374.] Demonstration.
[375.] PROPOSITION XIV. Théoreme.
[376.] DÉMONSTRATION.
[377.] Seconde demonstration.
[378.] Troisieme démonstration.
[379.] Corollaire I.
[380.] Corollaire II.
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239201DE MATHEMATIQUE. Liv. IV. voir que le triangle C E D eſt ſemblable au triangle A B C.
Pour cela ſoient prolongées les lignes A B, D E, juſqu’à ce
qu’elles ſe rencontrent en F;
les côtés A D, A F ſeront coupés
proportionnellement par la ligne B C, &
l’on aura A B : A C : :
B F :
C D, ou en mettant à la place de B F, C E = B F, à cauſe
du parallelogramme C F, A B :
A C : : C E : C D : donc le trian-
gle C D E ou ſon égal D E F a les côtés proportionnels à ceux
du triangle ABC, &
lui eſt par conſéquent ſemblable.
C.
Q. F. D.
Corollaire I.
403. Il ſuit de tout ce que nous venons de voir, que lorſ-
qu’on aura des triangles ſemblables, on pourra toujours faire
une proportion par la comparaiſon des côtés du premier aux
côtés du ſecond.
Par exemple, ſi les triangles, M, N ſont
11Figure 44. ſemblables, &
que l’on repréſente les côtés AB, AC du pre-
mier par a &
par b, & les côtés correſpondans du triangle N,
DE, DF par c &
d, on aura a : b : : c : d; donc ad = bc : ce
qui montre qu’avec deux côtés, pris dans deux triangles ſem-
blables, &
deux autres pris dans les mêmes triangles, on peut
toujours faire des rectangles égaux, pourvu que les côtés ſoient
oppoſés à des angles égaux.
Corollaire II.
404. Il ſuit encore que ſi l’on a deux triangles ſemblables,
dont on connoît deux côtés dans l’un, &
un côté dans l’autre,
qu’on pourra trouver ce ſecond côté :
car ſuppoſant, par exem-
ple, que dans les triangles M, N les côtés a, b ſoient de 12
pieds, &
8 pieds, & le côté c de 9 pieds, & que l’on veuille
connoître le côté d, il n’y aura qu’à faire une Regle de Trois,
&
dire 12 : 8 : : 9 : x = {9 x 8/12} = 6, qui ſera la valeur du côté
d, &
ainſi des autres.
Définition.
405. On appelle dans des triangles ſemblables, & dans toutes
les autres figures, côtés homologues ou correſpondans, ceux qui
ſont oppoſés à des angles égaux dans l’un &
dans l’autre trian-
gles;
& l’on ne peut former de proportion qu’avec des côtés
homologues, ſoit dans les triangles, ſoit dans les autres figures.

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