244SUR LA THÉORIE
nombre d’expériences sur la précipitation des
métaux l’un par l’autre, et il en tire cette
conclusion: Phlogisti mutuas quantitates prœ-
cipitantis et prœcipitandi ponderibus esse inversœ
proportionales. Bergmann travailla beaucou pau
développement de la théorie des affinités, et
tâcha d’expliquer le phénomène de la conser-
vation de la neutralité des sels neutres après
leur décomposition mutuelle; cependant, ses
analyses n’étant pas aussi exactes que celles de
Wenzel, ne lui révélèrent point la belle ex-
plication trouvée par ce dernier.
métaux l’un par l’autre, et il en tire cette
conclusion: Phlogisti mutuas quantitates prœ-
cipitantis et prœcipitandi ponderibus esse inversœ
proportionales. Bergmann travailla beaucou pau
développement de la théorie des affinités, et
tâcha d’expliquer le phénomène de la conser-
vation de la neutralité des sels neutres après
leur décomposition mutuelle; cependant, ses
analyses n’étant pas aussi exactes que celles de
Wenzel, ne lui révélèrent point la belle ex-
plication trouvée par ce dernier.
Mais c’est principalement à J.
B.
Richter, chi-
miste de Berlin, que nous devons la première
indication positive des proportions chimiques,
fondée sur de nombreuses expériences, aux-
quelles il paraît que ce savant consacra une
grande partie de son temps. Il tâcha de donner
à la chimie une forme entièrement mathéma-
tique dans un ouvrage intitulé: Steuchiométrie
chimique, où cependant son imagination ne se
laissa pas toujours guider par l’expérience. Mais
nous laisserons de côté ses erreurs, pour ne
nous occuper que de ses travaux essentiels sur
les proportions chimiques. On en trouve l’ex-
position dans un ouvrage périodique publié par
lui sous le titre de: Uber die neuen Gegenstande
der Chemie, ou sur les Nouveaux objets de la
chimie, où il avait pris pour épigraphe le
miste de Berlin, que nous devons la première
indication positive des proportions chimiques,
fondée sur de nombreuses expériences, aux-
quelles il paraît que ce savant consacra une
grande partie de son temps. Il tâcha de donner
à la chimie une forme entièrement mathéma-
tique dans un ouvrage intitulé: Steuchiométrie
chimique, où cependant son imagination ne se
laissa pas toujours guider par l’expérience. Mais
nous laisserons de côté ses erreurs, pour ne
nous occuper que de ses travaux essentiels sur
les proportions chimiques. On en trouve l’ex-
position dans un ouvrage périodique publié par
lui sous le titre de: Uber die neuen Gegenstande
der Chemie, ou sur les Nouveaux objets de la
chimie, où il avait pris pour épigraphe le