Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[151.] Maniere d’approcher le plus prés qu’il eſt poſſible de la racine cube d’un nombre donné, par le moyen des décimales.
[152.] Article 182.
[153.] Démonſtration de la Racine Cube.
[154.] De l’Extraction des Racines quarrées & cubiques, des Fractions numériques.
[155.] Fin du premier Livre.
[156.] NOUVEAU COURS DE MATHÉMATIQUE. LIVRE SECOND,
[157.] Définitions.
[158.] Avertissement.
[159.] PROPOSITION I. Théoreme.
[160.] Premiere démonstration.
[161.] Seconde démonstration.
[162.] Troisieme démonstration.
[163.] Corollaire I.
[164.] Corollaire II.
[165.] Corollaire III.
[166.] PROPOSITION II. Théoreme.
[167.] Demonstration.
[168.] Corollaire I.
[169.] Corollaire II.
[170.] En nombres.
[171.] PROPOSITION III. Théoreme.
[172.] Demonstration.
[173.] PROPOSITION IV. Théoreme.
[174.] Demonstration.
[175.] PROPOSITION V. Théoreme.
[176.] Demonstration.
[177.] PROPOSITION VI. Theoreme.
[178.] Demonstration.
[179.] PROPOSITION VII. Theoreme.
[180.] Demonstration.
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242204NOUVEAU COURS égaux (art. 383): reſte à faire voir que la ſomme de ces pa-
rallélogrammes ou la figure A B C E G F eſt égale au quarré
C F fait ſur A E;
ce qu’il eſt aiſé de reconnoître: car le côté
F E = A C, le côté G E = B C, &
le côté G F = A B: donc en
ôtant le triangle FGE de la figure A B C E G F, &
mettant à ſa
place le triangle A B C, ſon égal, on aura la ſomme des paral-
lélogrammes C G, B F, ou des quarrés B I, B H égale au quarré
de l’hypoténuſe A C.
C. Q. F. D.
Troisieme démonstration.
Soit prolongée la perpendiculaire BD, juſqu’à ce qu’elle ren-
contre en O le côté N M du quarré fait ſur l’hypoténuſe,
qu’elle diviſera en deux rectangles D M, D N;
du point B,
ſommet de l’angle droit, ſoient menées aux points M, N les
droites B M, B N, &
par les points A, C aux points I, H les
lignes A I, C H, on aura quatre triangles A C I, BCM;
C A H,
B A N, qui ſeront parfaitement égaux deux à deux:
car l’an-
gle A C I du premier eſt égal à l’angle B C M du ſecond, puiſ-
que chacun eſt la ſomme d’un angle droit &
de l’angle com-
mun B C D.
De plus, le côté C I du premier eſt égal au côté
B C du ſecond, puiſque ce ſont les côtés d’un même quarré,
&
le côté A C du triangle A C I eſt, par la même raiſon, égal
au côté C M:
donc ces triangles ſont parfaitement égaux, puiſ-
qu’ils ont un angle égal, compris entre côtés égaux chacun à
chacun (art.
381): donc les rectangles A D N O, D C M O,
dont ces triangles ſont les moitiés, ſeront auſſi égaux.
Or il
eſt viſible que le triangle A C I eſt moitié du quarré fait ſur
B C, puiſqu’ils ont même baſe C I, &
qu’ils ſont compris en-
tre paralleles A K, C I.
Il eſt encore évident que le triangle
B C M eſt moitié du rectangle D M, puiſqu’ils ont même baſe
B M, &
ſont compris entre les mêmes paralleles B M, B D O:
donc le quarré fait ſur B C eſt égal au rectangle D M. On dé-
montrera préciſément de la même maniere que le quarré fait
ſur A B eſt égal au rectangle D N;
mais la ſomme des rectan-
gles D M, D N eſt égal au quarré conſtruit ſur l’hypoténuſe:

donc la ſomme des quarrés faits ſur les deux côtés A B, B C eſt
égale au quarré de l’hypoténuſe A C.
C. Q. F. D.
Corollaire I.
408. Cette propoſition eſt la fameuſe 47e du premier

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