Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

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261238DE LA PHIL OSOPHIE tous les corps qui auroient eu plus de maſ-
ſe.
C’eſt en effet ce qui arrive ſur une ta-
ble qui tourne en rond, lorſque dans un tu-
be pratiqué dans cette table, on a mêlé plu-
ſieurs poudres &
pluſieurs liqueurs de pe-
ſanteurs ſpécifiques différentes;
tout ce qui
a plus de maſſe s’éloigne du centre, tout ce
qui a moins de maſſe s’en approche.
Telle
eſt la loi de la Nature;
& lorſque Deſcartes
a fait circuler à la circonférence ſa préten-
due Matiere ſubtile, il a commencé par vio-
ler cette loi des forces centrifuges, qu’il po-
ſoit pour ſon premier principe.
Il a eu
beau imaginer que Dieu avoit créé des
dés tournans les uns ſur les autres:
que la
raclure de ces dés qui faiſoit ſa Matiere
ſubtile, s’échapant de tous les côtés, acqué-
roit par-là plus de vîteſſe:
que le centre
d’un tourbillon s’encroutoit, &
c. ; il s’en
falloit bien que ces imaginations rectifiaſ-
ſent cette erreur.
Sans perdre plus de tems à combattre ces
Etres de raiſon, ſuivons les loix de la Mé-
canique qui opére dans la Nature.
Un
corps qui ſe meut circulairement, prend en
cette maniere, à chaque point de la

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