Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

< >
[169.] Charpente.
[170.] Couverture.
[171.] Menuiserie.
[172.] DE LA FORME DES ADJUDICATIONS, Formalités qui s’y obſervent, & du Stile dans lequel elles ſont conçûës.
[173.] AVERTISSEMENT.
[174.] DEVIS ET CONDITIONS QU’OBSERVERONT les Entrepreneurs des Cazernes ordonnées à faire à Bethune. Premierement.
[175.] II.
[176.] III.
[177.] IV.
[179.] MEMOIRE POVR SERVIR A LA DISTRIBVTION des Bois employés aux Cazernes de S. Jor, détaillés par étage. Les Bois du Rez.
[180.] Le troisie’me Etage ou Galetas.
[181.] Le Comble et le Plancher en dessous.
[182.] Les deux Escaliers au quartier des Officiers.
[183.] BOIS D’ORME AU QUATRIEME PLANCHER, ET AU Comblage.
[184.] VI.
[185.] VII.
[186.] VIII.
[187.] IX.
[189.] XI.
[190.] XII.
[191.] XIII.
[192.] XIV.
[193.] XV.
[194.] XVI. Conditions generales.
[195.] Premierement.
[196.] II.
[197.] III.
[198.] IV.
< >
page |< < (8) of 695 > >|
3038LA SCIENCE DES INGENIEURS, aprehender de les rompre; puis qu’excepté Mr. Parent, qui a par-
de la reſiſtance des bois, dans les Memoires de l’Academie
Royale
des Sciences, (mais d’une maniere un peu trop élegante
pour
être entendu de tout le monde,) je ne ſache perſonne qui
en
ait écrit:
car je compte pour rien les proportions que quel-
ques
Architectes ont données, pour les poutres &
ſolives ſelon
leur
portée;
ayant pour maxime de ne rien admettre, qui ne ſoit
démontré
, ou au moins expliqué par un raiſonnement, qui faſſe va-
loir
ce qu’on propoſe.
Il ſeroit bien à ſouhaiter qu’on eût toû-
jours
eu cette delicateſſe dans l’Architecture;
elle ſeroit aujour-
d’hui
à un point de perfection, auquel ſelon toute aparence elle
n’arrivera
pas ſi-tôt, ſi on ne s’y prend pas autrement que l’on n’a
fait
juſqu’ici, je veux dire tant qu’elle ſera abandonnée au capri-
ce
de quiconque veut s’en mêler.
Comme il étoit neceſſaire de joindre à la theorie, des expe-
riences
ſur la force des bois qui ſont le plus en uſage dans les bâ-
timens
, j’en ai fait un grand nombre dont je raporterai le détail,
parce
qu’enſuite elles nous ſerviront à établir des regles généra-
les
, qu’il ſera aiſé d’apliquer dans toute ſorte de cas;
mais, avant
d’en
venir-là, il eſt à propos d’inſinuer quelques principes dont il
eſt
neceſſaire qu’on ſoit prevenû.
On ſupoſe qu’on a une planche EDFG, poſée de cant ſur un
11Planch.
12
.
point d’apui K, qui répond au milieu A, de la longueur, que cet-
te
planche eſt extrêmement mince, afin de faire abſtraction de
22Fig. 1. ſon épaiſſeur, &
qu’à chacune de ſes extrêmités DE, & FG, il y
a
une puiſſance qui agit de haut en bas pour la rompre:
cela po-
ſé
, il eſt conſtant que, dès que les deux puiſſances apuyeront égale-
ment
, la planche commencera un peu à ſe courber, parce que
les
fibres du milieu s’alongeront, les uns plus les autres moins, &

ſeront
tendus dans la proportion de leur diſtance du point d’apui.
Or ſi l’on conçoit la ligne BA, ou CA, diviſée en un grand nom-
bre
de parties égales, &
que chaque point de diviſion réponde à
un
fibre;
tous ces fibres ſeront en progreſſion arithmetique, puiſ-
33Voyez le
Cours
de
Mathéma-
tiq
. art.
240
.
qu’ils compoſent enſemble les élemens d’un triangle:
d’un autre
côté
, nous avons deux leviers recourbés CAG, &
BAE, qui ont
le
même point d’apui K;
& s’il y a une puiſſance apliquée à cha-
que
extrêmité des bras AE, &
AG, comme nous l’avons ſupoſé,
on
pourra dire alors que les bras AB, &
AC, répondent au fibre,
ou
premier lien BC, de même que les bras HA, &
IA, répon-

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index