Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

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323285DE MATHÉMATIQUE. Liv. VIII. faut, ſi les trois dimenſions du parallelepipede ſont inégales,
comme on le ſuppoſe ici, chercher une moyenne proportion-
nelle entre les deux plus petites, A B, B C (art.
506), qui ſera,
par exemple F G, &
faire ſur cette ligne un quarré F H, qui
doit ſervir de baſe à un parallelepipede F I, qui doit avoir la
même hauteur que le parallelepipede A E, puiſque le rectangle
A C, qui lui ſert de baſe, eſt égal au quarré F H, qui ſert de
baſe au ſecond.
Cela poſé, il faut chercher deux moyennes
proportionnelles entre F G &
G K (art. 589), qui ſeront, par
exemple, N O &
P Q, & je dis que le cube fait ſur la premiere
N O ſera égal au parallelepipede F I ou A E.
Pour le prouver, nous prendrons G D égal à F G, pour
avoir le cube G O, nous nommerons F G ou G H, ou G D, a;
G K, b; & N O, c: ainſi le parallelepipede F I ſera a a b, le cube
F M ſera a a a, le cube de N O ſera c c c:
il faut donc prouver
que a a b = c c c.
Démonstration.
Le cube F M & le parallelepipede F I ayant la même baſe
F H, ſeront dans la raiſon de leurs hauteurs G D &
G K, d’où
l’on tire a a a:
a a b : : a: b; & à cauſe des quatre proportion-
nelles, on verra que le cube fait ſur la premiere, eſt au cube
fait ſur la ſeconde, comme la premiere à la quatrieme, ce qui
donne a a a :
c c c : : a : b; donc puiſque ces deux proportions
ont la même derniere raiſon, on aura a a a :
a a b : : a a a : c c c;
mais a3 = a3 : donc a a b = c c c. C. Q. F. D.
Si les dimenſions du parallelepipede donné étoient expri-
mées en nombres, on n’auroit (pour trouver un cube égal au
parallelepipede) qu’à multiplier les trois dimenſions l’une par
l’autre pour avoir le ſolide du parallelepipede, &
extraire la
racine cube du produit, qui ſera le côté du cube demandé.
Corollaire.
595. L’on voit par cette propoſition, qu’il n’y a point de
ſolide qu’on ne puiſſe réduire en cube;
car les cônes & les
ſpheres pouvant ſe réduire en cylindres, &
les pyramides en
priſmes, ſi on change la baſe des cylindres &
des priſmes en
quarrés qui leur ſoient égaux, on aura des parallelepipedes,
que l’on réduira aiſément en cube par le problême que nous
venons de réſoudre.
Fin du huitieme Livre.

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