Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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41269LIVRE IV. DES EDIFICES MILITAIRES. marqué ſur le plan, & c’eſt dans le pignon qui répond à la rampe
que
l’on pratique un évent ou petite fenêtre, pour lui donner de
l’air
:
l’on pourroit même faire des ſoupiraux entre les contreforts,
pour
le rendre moins humide;
mais il faudroit qu’ils fuſſent tour-
nez
de façon à ne cauſer aucun préjudice.
Comme l’étage du rez-de-Chauſſée n’eſt autre choſe qu’un Ma-
gaſin
ordinaire, qui ne conprend rien de particulier, je ne m’y
arrêterai
pas, non plus qu’aux dimenſions qu’il convient de donner
aux
piés-droits, en ayant aſſez dit ſur ce ſujet dans le ſecond Livre.
Dans pluſieurs de nos Places, on voit des Edifices executés com-
me
le précedent;
il s’en trouve même de plus conſiderables, com-
me
on en peut juger par le profil repreſenté par la 3e.
Figure de la
27
e.
Planche, qui apartient à un Arſenal compoſé de quatre étages:
11Planch.
27
.
le premier eſt un ſouterrain couvert par deux Voûtes en plain cein-
22Fig. 3. tre, qui s’apuyent mutuellement ſur le mur de refend, qui partage
le
ſouterrain en deux, dans toute ſa longueur:
on y a percé des
portes
de diſtance en diſtance, pour paſſer d’un ſouterrain à l’autre,
ce
que je n’ai exprimer ſur le plan, n’en ayant raporté qu’un bout
repreſenté
par la 4e.
Figure, à cauſe qu’il auroit fallu trop d’eſpace
pour
le faire voir tout entier;
mais un pareil plan eſt ſi ſimple, qu’on
s’imaginera
aiſément de quoi il eſt queſtion:
d’ailleurs, la longueur eſt
en
quelque façon indéterminée, puiſqu’elle dépend de la place
l’on
voudroit conſtruire un édifice comme celui-là, de la dépenſe
qu’on
y veut faire, ou du beſoin de l’avoir plus ou moins étendu;
j’a-
joûterai
ſeulement, qu’il convient de deſcendre dans cesſortes de ſou-
terrains
par une rampe large &
commode, ainſi qu’on le fait aux
écuries
qui ſont pratiquées dans les caves, plûtôt que par un eſca-
lier
, afin de pouvoir manœuvrer plus aiſément, quand il s’agit d’y
introduire
des munitions de guerre ou de bouche.
Ce ſouterrain étant ſupoſé creuſé dans le roc, on a pris occaſion
de
montrer comme en pareil cas on peut ſe diſpenſer de faire les
murs
auſſi épais en bas qu’en haut, en les apuyant contre le roc qui
doit
faire partie de l’épaiſſeur qu’il auroit fallu donner dans tout au-
tre
terrain, puiſqu’il ſuffit de le couper par reſſaut, &
de ſuivre
ce
qui a été enſeigné dans le 3e.
Livre, en faiſant mention des fon-
demens
établis dans ce goût-là.
Le ſecond étage, qui eſt celui du rez-de-Chauſſée, eſt à peu près
ſemblable
au précédent, étant auſſi voûté en plain ceintre à l’épreu-
ve
de la Bombe;
ce qui peut être d’un grand avantage dans les pe-
tites
fortereſſes eſcarpées, &
qui ſont plus ſujetets à être inquietées
des
Bombes que du Canon.

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