Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[391.] IV.
[393.] VI.
[394.] VII.
[395.] VIII.
[396.] IX.
[397.] PROPOSITION I. Theoreme.
[398.] Demonstration.
[399.] PROPOSITION II. Theoreme.
[400.] Demonstration.
[401.] PROPOSITION III. Theoreme.
[402.] Demonstration.
[403.] Corollaire.
[404.] PROPOSITION IV. Theoreme.
[405.] Demonstration.
[406.] Corollaire.
[407.] PROPOSITION V. Theoreme.
[408.] Demonstration.
[409.] PROPOSITION VI. Theoreme.
[410.] Demonstration.
[411.] PROPOSITION VII. Theoreme.
[412.] Demonstration.
[413.] PROPOSITION VIII. Theoreme.
[414.] Demonstration.
[415.] Corollaire.
[416.] PROPOSITION IX. Theoreme.
[417.] Demonstration.
[418.] PROPOSITION X. Theoreme.
[419.] Demonstration.
[420.] PROPOSITION XI. Théoreme.
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423361DE MATHÉMATIQUE. Liv. X. ſera perpendiculaire à la ligne B F, & partout dans le triangle
rectangle B G E, dans lequel on connoît déja l’angle en E,
comme on vient de voir, on connoîtra auſſi l’angle G B E;
ajoutant cet angle à l’angle connu C B E du triangle iſoſcele
B E C, on aura l’angle total C B F;
ainſi dans le triangle CBF
on connoît deux angles &
un côté: donc on peut connoître
toutes les autres parties.
Solution geométrique.
750. Puiſque les parties de la ligne A C ſont connues, ainſi
que les angles A F B, B F C, je prends une ligne A B qui con-
tienne autant de parties égales que la ligne A B, que l’on ſup-
poſe ſur le terrein, contient de toiſes:
je prends de même ſur
la ligne A B prolongée une partie B C qui contienne autant
de parties égales, que la ligne B C obſervée ſur le terrein con-
tient de toiſes.
Je double l’angle A F B, j’ôte cet angle de 180
degrés, &
je diviſe le reſte en deux parties égales. Au point
A &
au point B, je fais les angles B A D, A B D égaux cha-
cun à la moitié de cette différence;
ce qui me détermine le
point D.
Je double de même l’angle obſervé B F C, & ôtant
ce double de 180 degrés, je fais en B &
en C les angles C B E,
B C E égaux chacun à la moitié de la différence du double de
l’angle obſervé;
ce qui me donne le point E: je mene la ligne
E D;
du point B j’abaiſſe ſur cette ligne E D la perpendicu-
laire B G F, &
je prends G F = B G; le point F eſt le point
qui me donne tout ce dont j’ai beſoin:
ainſi je n’ai qu’à voir
combien les lignes BF, CF, AF contiennent de parties égales,
&
j’aurai les diſtances du point F aux points donnés A, B, C.
751. On pourroit encore réſoudre le problême géométri-
quement d’une autre maniere:
il n’y auroit qu’à décrire ſur
les lignes A B &
B C des ſegmens capables des angles donnés
A F B, B F C, &
le point où ces cercles s’entrecouperoient au
dehors de la ligne A C, ſeroit celui qui donneroit les diſtances
demandées.
Remarque.
752. On pourroit encore réſoudre le problême par les mé-
thodes que nous venons de propoſer dans le cas où les parties
A B &
B C ne ſeroient pas en lignes droites, comme dans les
figures 202, 203, pourvu que l’on connût l’angle A B C

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