Corollaire IX.
Ainſi il n’y a point de force R, quelque petite qu’on
l’imagine, qui ne ſoit capable de mouvoir quelque
grand poids K que ce ſoit, ſuſpendu à une corde,
& de le faire ſortir de la ligne PF qui tombe à plomb
de ſon point de ſuſpenſion: & cela, juſqu’à ce que
les ſinus des angles que font leurs lignes de direction
AC & AD avec AP, qui va du point où elles
concourent, à ce point de ſuſpenſion, ſoient en raiſon
réciproque de ce poids & de cette puiſſance.
l’imagine, qui ne ſoit capable de mouvoir quelque
grand poids K que ce ſoit, ſuſpendu à une corde,
& de le faire ſortir de la ligne PF qui tombe à plomb
de ſon point de ſuſpenſion: & cela, juſqu’à ce que
les ſinus des angles que font leurs lignes de direction
AC & AD avec AP, qui va du point où elles
concourent, à ce point de ſuſpenſion, ſoient en raiſon
réciproque de ce poids & de cette puiſſance.
Corollaire X.
Et parce que ce mouvement eſt impoſſible, à moins
que ce poids ne monte de même que le point A de ſa
corde, du moins de la hauteur du ſinus verſe H E
de l’angle APE fait par la partie AP de ſa corde,
avec la ligne AF, qui tombe à plomb de ſon point A
de ſuſpenſion: il ſuit évidemment qu’il n’y a point
de force, quelque petite qu’on l’imagine, qui ne ſoit
capable de faire monter du moins à cette hauteur
quelque grand poids que ce ſoit à l’aide ſeulement
d’une corde attachée à quelque point fixe.
que ce poids ne monte de même que le point A de ſa
corde, du moins de la hauteur du ſinus verſe H E
de l’angle APE fait par la partie AP de ſa corde,
avec la ligne AF, qui tombe à plomb de ſon point A
de ſuſpenſion: il ſuit évidemment qu’il n’y a point
de force, quelque petite qu’on l’imagine, qui ne ſoit
capable de faire monter du moins à cette hauteur
quelque grand poids que ce ſoit à l’aide ſeulement
d’une corde attachée à quelque point fixe.
La raiſon pour laquelle on dit ici du moins, c’eſt pour
s’ accommoder à toute bypothêſe: car ſi l’on regarde les lignes
de direction des poids comme paralleles entre-elles, ce poids
monte-ici juſtement de cette hauteur; mais ſi elles concourent
en quelque endroit du monde, il doit néceſſairement monter
plus baut, & ce d’autant plus (quoi. qu’en proportion diffé-
rente) que l’angle que fait ſa ligne de direction avec celle
s’ accommoder à toute bypothêſe: car ſi l’on regarde les lignes
de direction des poids comme paralleles entre-elles, ce poids
monte-ici juſtement de cette hauteur; mais ſi elles concourent
en quelque endroit du monde, il doit néceſſairement monter
plus baut, & ce d’autant plus (quoi. qu’en proportion diffé-
rente) que l’angle que fait ſa ligne de direction avec celle