Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[41.] XIII.
[42.] XIV.
[43.] XV.
[44.] XVI.
[45.] XVII.
[46.] XVIII.
[47.] XIX.
[48.] XX.
[49.] Premiere Regle Pour réduire les Quantités algébriques à leurs moindres termes.
[50.] Seconde Regle. Addition des Quantités algébriques incomplexes & complexes.
[51.] Soustraction des Quantités algébriques incomplexes & complexes.
[52.] Eclairciſſement ſur la Souſtraction littérale.
[53.] Multiplication des Quantités incomplexes.
[54.] Multiplication des Quantités complexes.
[55.] Démonstration des Regles De la Multiplication des quantités complexes ou incomplexes données au n°. 57.
[56.] Avertissement.
[57.] PROPOSITION I. Théoreme.
[58.] PROPOSITION II Théoreme.
[59.] PROPOSITION II Théoreme.
[60.] Démonstration.
[61.] Corollaire.
[62.] PROPOSITION IV. Théoreme.
[63.] Démonstration.
[64.] Corollaire.
[65.] PROPOSITION V.
[66.] Démonstration.
[67.] De la Diviſion des Quantités algébriques incomplexes & complexes.
[68.] Exemples de Division.
[69.] Remarque.
[70.] Avertissement.
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468NOUVEAU COURS de deux pieds, auroit auſſi huit pieds cubes pour ſa ſolidité
Ainſi dans les opérations que l’on fait avec les chiffres, il faut
que la mémoire ſoit aſſujettie à retenir ce qu’ils ſignifient,
au lieu que celles qui ſe font avec les lettres, ne la fatiguent
aucunement, puiſque la nature des grandeurs eſt repréſentée
par les lettres mêmes;
car dés que je vois a a, b c d, j’ap-
perçois auſſitôt que a a eſt un quarré, &
que b c d eſt un ſo-
lide;
au lieu que ſi ces grandeurs étoient repréſentées par des
nombres, je ne ſçaurois ce qu’elles ſignifient.
32. Comme on fait avec les lettres de l’alphabet les opéra-
tions que l’on fait avec les nombres, c’eſt-à-dire l’Addition,
la Souſtraction, la Multiplication, la Diviſion, &
l’Extraction
des racines, &
que de plus on opére ſur les quantités incon-
nues, de même que ſur les quantités connues (&
c’eſt encore
un des grands avantages du calcul algébrique ſur le numéri-
que), on eſt convenu de repréſenter les quantités connues
par les premieres lettres de l’alphabet a, b, c, d, e, &
c. & les
quantités inconnues par les dernieres u, x, y, z, afin de les
diſtinguer des premieres.
33. L’on ſe ſert en Algebre de quelques ſignes pour indi-
quer les opérations que l’on fait ſur les lettres:
par exemple,
ce ſigne + ſignifie plus, &
déſigne l’addition de la quantité
qui le précéde à celle qui le ſuit.
Ainſi a + b marque que la
grandeur b eſt ajoutée à la grandeur a;
on ſe ſert même quel-
quefois de ces ſignes dans les calculs numériques, &
il y a
des occaſions où il vaut mieux dire 5 + 3 que 8, quoique l’un
foit égal à l’autre.
34. Ce ſigne - ſignifie moins, & déſigne la ſouſtraction
de la grandeur qui le ſuit de celle qui le précéde.
a - b,
marque la différence de la grandeur a à la grandeur b.
35. Si l’on veut marquer le produit d’une grandeur par
une autre, ou le faire en deux manieres, 1°.
en mettant le
multiplicateur à côté du multiplicande, comme nous l’avons
déja dit, n°.
28. Ainſi a b repréſente le produit de a par b, b c d
repréſente le produit des trois grandeurs b, c, d, les unes par
les autres.
2°. On déſigne encore la multiplication de deux
ou de pluſieurs grandeurs, en mettant ce ſigne x entre deux,
ainſi a x b déſigne le produit de a par b, de même a x b x c
déſigne celui des trois grandeurs a b c, 2 x 3 x 4 déſigne celui
des trois nombres 2, 3, 4 qui vaut 24.
Il eſt même

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