4911DE MATHÉMATIQUE. Liv. I.
ſignes + &
-;
ainſi ab, cd, {bb/a}, {ff/g} ſont des quantités in-
complexes ou monomes. Monome ſignifie qui n’eſt compoſé
que d’un ſeul terme; au contraire lorſqu’elles ſont liées en-
ſemble par les ſignes + & -, on les appelle complexes ou
polynomes, c’eſt-à-dire qui ont pluſieurs termes. Ainſi b c +
a d, e f + g h, a a b - b c d, {aa + cc/a}, a b + c d - a c ſont
des quantités complexes ou polynomes. Si les quantités algébri-
ques n’ont que deux termes, on les appelle quelquefois bi-
nomes, & trinomes lorſqu’elles en ont trois; mais au delà elles
retiennent le nom général de polynomes; dans le dernier exem-
ple, a b, c d, a c ſont les termes de la quantité complexe a b
+ c d - a c.
complexes ou monomes. Monome ſignifie qui n’eſt compoſé
que d’un ſeul terme; au contraire lorſqu’elles ſont liées en-
ſemble par les ſignes + & -, on les appelle complexes ou
polynomes, c’eſt-à-dire qui ont pluſieurs termes. Ainſi b c +
a d, e f + g h, a a b - b c d, {aa + cc/a}, a b + c d - a c ſont
des quantités complexes ou polynomes. Si les quantités algébri-
ques n’ont que deux termes, on les appelle quelquefois bi-
nomes, & trinomes lorſqu’elles en ont trois; mais au delà elles
retiennent le nom général de polynomes; dans le dernier exem-
ple, a b, c d, a c ſont les termes de la quantité complexe a b
+ c d - a c.
47.
Lorſqu’une quantité algébrique n’eſt précédée d’aucun
ſigne, on ſuppoſe toujours qu’elle a le ſigne +, & alors on
l’appelle quantité poſitive, pour la diſtinguer de celles qui ſont
précédées du ſigne -, & ab que l’on appelle quantités néga-
tives: + a b eſt la même choſe que a b, & eſt cenſé poſitif:
- a c, - b c, ſont des quantités négatives.
ſigne, on ſuppoſe toujours qu’elle a le ſigne +, & alors on
l’appelle quantité poſitive, pour la diſtinguer de celles qui ſont
précédées du ſigne -, & ab que l’on appelle quantités néga-
tives: + a b eſt la même choſe que a b, & eſt cenſé poſitif:
- a c, - b c, ſont des quantités négatives.
48.
Lorſqu’une quantité n’a point de coefficient, ni d’expo-
ſant particulier, on lui ſuppoſe toujours l’unité pour coeffi-
cient & pour expoſant. Ainſi a b eſt la même choſe que 1a1b1,
a b c eſt le même que 1a1b1c1, & ainſi de toutes les autres.
ſant particulier, on lui ſuppoſe toujours l’unité pour coeffi-
cient & pour expoſant. Ainſi a b eſt la même choſe que 1a1b1,
a b c eſt le même que 1a1b1c1, & ainſi de toutes les autres.
49.
Lorſque des quantités incomplexes ou les termes d’une
quantité complexe contiennent préciſément les mêmes let-
tres, on les appelle des quantités ſemblables: ainſi 3ab &
2ab, 5ac & 2ac ſont des quantités ſemblables. Il faut bien
remarquer que la ſimilitude des quantités algébriques ne dé-
pend ni des ſignes, ni des coefficiens, comme on le voit par
ces exemples, mais ſeulement des lettres & du nombre de
fois qu’elles ſont écrites. Pour reconnoître plus aiſément la
ſimilitude de pluſieurs termes, on obſervera dans les produits
de mettre les lettres dans leur ordre naturel ou alphabéti-
que; ainſi l’on écrira a b c, & non pas c a b, ni b c a.
quantité complexe contiennent préciſément les mêmes let-
tres, on les appelle des quantités ſemblables: ainſi 3ab &
2ab, 5ac & 2ac ſont des quantités ſemblables. Il faut bien
remarquer que la ſimilitude des quantités algébriques ne dé-
pend ni des ſignes, ni des coefficiens, comme on le voit par
ces exemples, mais ſeulement des lettres & du nombre de
fois qu’elles ſont écrites. Pour reconnoître plus aiſément la
ſimilitude de pluſieurs termes, on obſervera dans les produits
de mettre les lettres dans leur ordre naturel ou alphabéti-
que; ainſi l’on écrira a b c, & non pas c a b, ni b c a.
Premiere Regle
Pour réduire les Quantités algébriques à leurs moindres termes.
50.
Quand on a des quantités algébriques complexes, qui
renferment des termes ſemblables, il faut ajouter les
renferment des termes ſemblables, il faut ajouter les