4937DE NEUTON.
ici que ces derniers rayons qui, s’échappant
de la ſurface ultérieure B. & ayant trou-
vé l’air, rejailliſſent de deſſus cet air vers
nous en rentrant à travers le criſtal. Cer-
tainement ils n’ont pas rencontré dans cet
air des parties ſolides ſur leſquelles ils
ayent rebondi, car ſi au lieu d’air ils ren-
contrent de l’eau à cette ſurface B. peu
reviennent alors, ils entrent dans cette
eau, ils la pénétrent en grand nombre. Or
l’eau eſt environ huit cens fois plus peſan-
te, plus ſolide, moins rare que l’air. Ce-
pendant ces rayons ne rejailliſſent point de
deſſus cette eau, & rejailliſſent de deſſus
cet air dans ce verre, donc ce n’eſt point
des parties ſolides des corps que la lumiere
eſt réflechie.
de la ſurface ultérieure B. & ayant trou-
vé l’air, rejailliſſent de deſſus cet air vers
nous en rentrant à travers le criſtal. Cer-
tainement ils n’ont pas rencontré dans cet
air des parties ſolides ſur leſquelles ils
ayent rebondi, car ſi au lieu d’air ils ren-
contrent de l’eau à cette ſurface B. peu
reviennent alors, ils entrent dans cette
eau, ils la pénétrent en grand nombre. Or
l’eau eſt environ huit cens fois plus peſan-
te, plus ſolide, moins rare que l’air. Ce-
pendant ces rayons ne rejailliſſent point de
deſſus cette eau, & rejailliſſent de deſſus
cet air dans ce verre, donc ce n’eſt point
des parties ſolides des corps que la lumiere
eſt réflechie.
Voici une obſervation plus ſinguliere &
plus déciſive: Expoſez dans une chambre
obſcure ce criſtal A. B. aux rayons du So-
leil de façon, que les traits de lumiere par-
venus à ſa ſuperficie B. faſſent un angle de
plus de 40. degrez avec la perpendicule.
plus déciſive: Expoſez dans une chambre
obſcure ce criſtal A. B. aux rayons du So-
leil de façon, que les traits de lumiere par-
venus à ſa ſuperficie B. faſſent un angle de
plus de 40. degrez avec la perpendicule.