Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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5131DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
Nous avons d’abord connu les combinaisons
qui ont lieu le plus fréquemment.
Rien ne
prouve que ce soit celles où les molécules des dif-
férents éléments se combinent à nombre égal.
Nous avons, au contraire, trouvé dans des
corps où le rapport de 1 à 1 {1/2} existe, des
degrés de combinaison au-dessus et au-dessous,
ce qui fait présumer qu’ils sont composés d’un
atome de radical et de deux ou trois atomes
d’oxigène.
Cette conjecture acquiert encore plus
de probabilité par l’examen des combinaisons
que forment avec d’autres corps les oxides à
trois atomes d’oxigène, comme par exemple,
l’acide sulfurique ou l’oxide rouge de fer, com-
binaisons qui deviendraient plus compliquées,
si le nombre des atomes du radical était double.

D’autre part, rien n’exclut la possibilité d’un
atome composé, du premier ordre, dans le-
quel deux molécules d’un élément seraient com-
binées avec trois d’un autre.
Mais on n’en aura
pas la preuve jusqu’à ce que la chimie ait pu
déterminer les limites de la capacité de combinai-
son de chaque corps élémentaire;
et, si en at-
tendant, l’on commettait l’erreur de ranger un
pareil atome parmi ceux qui ne contiennent
qu’une molécule de chaque élément, il n’en ré-
sulterait aucun inconvénient.
Parmi les atomes composés, du second ordre,
le rapport de deux atomes d’un élément,

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