5327MECHANIQUE.
Corollaire I.
11DES POULIES.
Il ſuit de-là que le poids, ou la puiſſance D, tant
que dure cet équilibre, eſt toujours à chacune des
puiſſances P, & R, en raiſon réciproque des ſinus des
angles que font les lignes de direction de ce poids, &
de cette puiſſance avec celle de l’autre; c’eſt-à-dire,
en raiſon réciproque des diſtances des lignes de di-
rection de ce poids & de cette puiſſance, à quelque
point que ce ſoit de celle de l’autre. Et pour la même
raiſon les puiſſances P & R ſont auſſi entr’elles en
raiſon rèciproque des diſtances de leurs lignes de di-
rection à quelque point que ce ſoit de celle du poids,
ou de la puiſſance D, qu’elles ſoutiennent.
que dure cet équilibre, eſt toujours à chacune des
puiſſances P, & R, en raiſon réciproque des ſinus des
angles que font les lignes de direction de ce poids, &
de cette puiſſance avec celle de l’autre; c’eſt-à-dire,
en raiſon réciproque des diſtances des lignes de di-
rection de ce poids & de cette puiſſance, à quelque
point que ce ſoit de celle de l’autre. Et pour la même
raiſon les puiſſances P & R ſont auſſi entr’elles en
raiſon rèciproque des diſtances de leurs lignes de di-
rection à quelque point que ce ſoit de celle du poids,
ou de la puiſſance D, qu’elles ſoutiennent.
Corollaire II.
Si la puiſſance, ou le poids D, (le tout étant
appliqué à la poulie A comme cy-deſſus) eſt à chacune
des puiſſances P, & R, comme le ſinus de l’angle
MHN, que font leurs cordes entr’elles, au ſinus de
ſa moitié; elles le ſoutiendront en cet état: parce
que cette raiſon étant la même qu’il doit avoir aux
puiſſances qui l’y pourroient ſoutenir; les puiſſances
p, & R leur ſont néceſſairement égales; & par conſé-
quent étant appliquées de même, elles l’y doivent
auſſi ſoutenir.
appliqué à la poulie A comme cy-deſſus) eſt à chacune
des puiſſances P, & R, comme le ſinus de l’angle
MHN, que font leurs cordes entr’elles, au ſinus de
ſa moitié; elles le ſoutiendront en cet état: parce
que cette raiſon étant la même qu’il doit avoir aux
puiſſances qui l’y pourroient ſoutenir; les puiſſances
p, & R leur ſont néceſſairement égales; & par conſé-
quent étant appliquées de même, elles l’y doivent
auſſi ſoutenir.
Corollaire III.
Ce qui fait voir que lorſque lepoids D, eſt à cha-
cune des puiſſances P, & R, en raiſon réciproque des
diſtances des lignes de direction de ce poids, & de
cette puiſſance, à quelque point que ce ſoit de celle
de l’autre, il demeure en équilibre avec elles. Ce
qu’on dit du poids D ſe doit auſſi de la puiſſance D.
cune des puiſſances P, & R, en raiſon réciproque des
diſtances des lignes de direction de ce poids, & de
cette puiſſance, à quelque point que ce ſoit de celle
de l’autre, il demeure en équilibre avec elles. Ce
qu’on dit du poids D ſe doit auſſi de la puiſſance D.