Bion, Nicolas, Traité de la construction et principaux usages des instruments de mathématique, 1723

Table of contents

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[51.] SECTION II. De la ligne des Plans.
[52.] SECTION III. De la ligne des Polygones.
[53.] SECTION IV. De la ligne des Cordes.
[54.] SECTION V. De la ligne des Solides.
[55.] SECTION VI. De la ligne des Métaux.
[56.] Avertiſſement.
[57.] SECTION VII. Contenant les preuves des diviſions des ſix lignes que l'on marque ordinarement ſur le Compas de proportion. Preuve de la ligne des parties égales.
[58.] Preuve de la ligne des Cordes.
[59.] Preuve de la ligne des Polygones.
[60.] Preuve de la ligne des Plans.
[61.] Preuve de la ligne des Solides.
[62.] Preuve de la ligne des Métaux.
[63.] CHAPITRE II. Des Vſages du Compas de Proportion
[64.] SECTION I. Des Uſages de la ligne des parties égales. USAGE I. Diviſer une ligne donnée en tant de parties égales qu'on voudra; comme, par exemple, en ſept.
[65.] USAGE II.
[66.] USAGE III.
[67.] USAGE IV.
[68.] USAGE V.
[69.] USAGE VI.
[70.] USAGE VII.
[71.] SECTION II.
[72.] USAGE I.
[73.] USAGE II.
[74.] USAGE III.
[75.] USAGE IV.
[76.] USAGE V.
[77.] USAGE VI
[78.] SECTION III. Des Vſages de la ligne des Polygones. USAGE I. Décrire un Polygone regulier dans un cercle donné.
[79.] USAGE II. Sur une ligne donnée décrire un Polygone regulier.
[80.] USAGE III. Couper une ligne donnée en moyene & extrême raiſon, comme D E, figure 7.
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5339DU COMPAS DE PROPORTION. Liv. II. Ch.I. multiples du plus petit, depuis l'unité, ſuivant l'or lre naturel
11Planche
VI.
Fig. 4.
des nombres, juſqu'à 64, qui eſt ordinairement le plus grand ter-
me des diviſions de cette ligne, marquée AH proche la ligne
des cordes.
Pour en faire la diviſion, on ſe ſert de l'échelle de 1000 par-
ties, &
l'on ſuppoſe le côté du 64me & plus grand ſolide, de 1000
parties égales;
& comme la racine cubique de 64 eſt 4, & que
celle d'un eſt 1, il s'enſuit que le côté du 64 ſolide contient qua-
tre fois le côté du premier &
plus petit ſolide, lequel par conſe-
quent doit être de 250, puiſque les ſolides ſemblables ſont entr'eux,
comme les cubes de leurs côtez homologues.
Le nombre 500, double de 250, doit être le côté du huitié-
me ſolide, c'eſt-à-dire, d'un ſolide huit fois plus grand que le
premier, parce que le cube de 2, qui eſt 8, contient huit fois le
cube de l'unité.
Pareillement le nombre 750, triple de 250 eſt le côté du vingt-
ſeptiéme ſolide, parce que le cube de 3, qui eſt 27, contient vingt-
ſept fois le cube d'un.
Il y a un peu plus de calcul à faire pour trouver les côtez des
ſolides doubles, triples, quadruples, &
c. du premier, leſquels
ne peuvent pas même s'exprimer exactement par nombres, par-
ce que leurs racines ſont incommenſurables;
on peut néan-
moins en approcher ſuffiſamment pour l'uſage, par la methode
ſuivante.
Pour trouver, par exemple, le nombre qui exprime le côté
d'un ſolide double du premier &
plus petit, il faut cuber ſon cô-
té 250, le cube eſt 15625000.
Enſuite il faut doubler ce nom-
bre, &
en tirer la racine cubique, qui ſe trouvera à peu près
315, &
qui ſera le côté d'un ſolide double. Pour avoir le côté
d'un ſolide triple du premier, il faut tripler ce même nombre,
&
en tirer la racine cubique, qui ſe trouvera 360, & ainſi du
reſte;
le tout ſuivant qu'il eſt marqué en la table ci-jointe.
13[Figure 13]

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