Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of figures

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        <div xml:id="echoid-div1265" type="section" level="1" n="918">
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              <pb o="500" file="0578" n="598" rhead="NOUVEAU COURS"/>
            plus grand nombre de forces qui agiſſent ſuivant des directions
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            quelconques, il faut qu’on puiſſe les réduire à deux forces égales
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            & </s>
            <s xml:id="echoid-s15898" xml:space="preserve">directement oppoſées.</s>
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            <emph style="sc">Corollaire</emph>
          II.</head>
          <p>
            <s xml:id="echoid-s15900" xml:space="preserve">935. </s>
            <s xml:id="echoid-s15901" xml:space="preserve">Il ſuit encore delà que ſi deux corps égaux avec des vîteſſes
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            égales, viennent à ſe rencontrer dans des lignes de direction
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            diamétralement oppoſées, ils ſeront en équilibre à l’inſtant
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            du choc, puiſqu’ils auront chacun une même quantité de mou-
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            vement.</s>
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          </p>
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          <head xml:id="echoid-head1104" xml:space="preserve">PROPOSITION IV.
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            <emph style="sc">Théoreme</emph>
          .</head>
          <p style="it">
            <s xml:id="echoid-s15903" xml:space="preserve">936. </s>
            <s xml:id="echoid-s15904" xml:space="preserve">Lorſque deux corps ſans reſſort ſe meuvent dans la même
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            détermination, & </s>
            <s xml:id="echoid-s15905" xml:space="preserve">vers un même côté, le corps qui a le plus de
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            vîteſſe ayant rencontré celui qui en a moins, & </s>
            <s xml:id="echoid-s15906" xml:space="preserve">ces deux corps
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            allant enſemble, ils auront une quantité de mouvement égale à la
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            ſomme de celles qu’ils avoient avant le choc.</s>
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            <emph style="sc">Démonstration</emph>
          .</head>
          <p>
            <s xml:id="echoid-s15908" xml:space="preserve">Si ces deux corps ſe meuvent d’un même côté, il n’y aura
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            rien d’oppoſé qui puiſſe détruire leur mouvement: </s>
            <s xml:id="echoid-s15909" xml:space="preserve">c’eſt pour-
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            quoi ils conſerveront après le choc la même quantité de mou-
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            vement qu’ils avoient avant le choc: </s>
            <s xml:id="echoid-s15910" xml:space="preserve">car ſi celui qui a le plus
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            de mouvement en communique à celui qui en a moins, cette
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            quantité de mouvement reſte dans ce dernier. </s>
            <s xml:id="echoid-s15911" xml:space="preserve">Or ces deux
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            corps étant conſidérés comme n’en faiſant qu’un ſeul (art. </s>
            <s xml:id="echoid-s15912" xml:space="preserve">925)
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            après le choc; </s>
            <s xml:id="echoid-s15913" xml:space="preserve">il s’enſuit que leur quantité de mouvement eſt
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            la ſomme de celles qu’ils avoient avant le choc.</s>
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          I.</head>
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            <s xml:id="echoid-s15916" xml:space="preserve">Il ſuit delà que connoiſſant la quantité de mouvement
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            de deux corps, qui n’en font plus qu’un, après s’être rencon-
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            trés, l’on trouvera la vîteſſe en diviſant la quantité de mouve-
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            ment par la ſomme des maſſes; </s>
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            <s xml:id="echoid-s15918" xml:space="preserve">que connoiſſant la vîteſſe,
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            l’on trouvera la ſomme des maſſes, en diviſant la quantité de
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            mouvement par la vîteſſe.</s>
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            <emph style="sc">Corollaire</emph>
          II.</head>
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            <s xml:id="echoid-s15921" xml:space="preserve">Par conſéquent ſi l’on a deux corps égaux mus ſur </s>
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