Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

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602504NOUVEAU COURS
PROPOSITION I.
Théoreme.
948. Si rien ne s’oppoſoit au mouvement des corps jettés;
chacun de ces corps conſerveroit toujours avec une vîteſſe égale le
mouvement qu’il auroit réçu, &
ſuivant toujours une même ligne
droite.
DÉMONSTRATION.
Comme un corps ne peut jamais de lui-même ſe mettre en
repos, ni changer ſa détermination ou la vîteſſe qu’il a reçue
(art.
944 & 945), il s’enſuit que, ſi rien ne s’oppoſoit à cette
vîteſſe, le corps conſerveroit perpétuellement ſon mouve-
ment, &
avec une vîteſſe toujours égale, & ſuivroit toujours
une même ligne droite.
C. Q. F. D.
Corollaire I.
949. Donc le mouvement tel qu’il eſt de la part de la puiſ-
ſance qui meut, ſoit horizontalement, ſoit obliquement, ſoit
verticalement, ſeroit perpétuel &
égal, en allant toujours de
même côté, ſi l’air ne réſiſtoit pas au corps, &
ſi ſa peſanteur
ne le faiſoit pas toujours deſcendre en bas;
de ſorte que le
mouvement, préciſément comme il eſt de la part du mobile,
doit être conſidéré comme égal, perpétuel, &
toujours diviſé
vers le même côté où le corps eſt pouſſé.
Corollaire II.
950. De même, ſi immédiatement après qu’un corps a
acquis une certaine vîteſſe en tombant, l’action de la pe-
ſanteur venoit à ceſſer tout-à-fait, &
que l’air ne réſiſtât
point, ce corps néanmoins continueroit de ſe mouvoir avec la
même vîteſſe qu’il auroit reçue en dernier lieu, conſervant
toujours également cette même vîteſſe, &
ſuivant toujours la
même ligne droite.
Corollaire III.
951. Donc puiſque l’action de la peſanteur ne nuit point à
la vîteſſe d’un corps qui tombe, ſi l’air, ni autre choſe ne s’y
oppoſoit, la vîteſſe que la peſanteur cauſeroit au corps dans
le premier inſtant, ſubſiſteroit dans le ſecond inſtant avec

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