Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

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              <pb o="505" file="0583" n="603" rhead="DE MATHÉMATIQUE. Liv. XIV."/>
            pareille vîteſſe cauſée par la même peſanteur; </s>
            <s xml:id="echoid-s16024" xml:space="preserve">par la même
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            raiſon les vîteſſes des deux premiers inſtans ſubſiſteroient avec
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            celles du troiſieme inſtant; </s>
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            <s xml:id="echoid-s16026" xml:space="preserve">ainſi les vîteſſes de tous ces pre-
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            miers inſtans ſubſiſteroient avec les vîteſſes que ce même corps
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            recevroit dans chacun des inſtans ſuivans, ou bien (ce qui eſt
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            la même choſe) lorſqu’un corps tombe, ce corps reçoit des
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            parties égales de vîteſſe dans des tems égaux, en ſuppoſant
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            que l’action de la peſanteur eſt uniforme, & </s>
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            réſiſtance de l’air.</s>
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          <head xml:id="echoid-head1122" xml:space="preserve">PROPOSITION II.
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            <emph style="sc">Theoreme</emph>
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            <s xml:id="echoid-s16030" xml:space="preserve">Un corps qui tombe reçoit des degrés égaux de vîteſſe
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            dans des tems égaux; </s>
            <s xml:id="echoid-s16031" xml:space="preserve">de ſorte que dans le ſecond inſtant il a une
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            vîteſſe double de celle qu’il avoit dans le premier inſtant de ſa chûte,
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            <emph style="sc">Démonstration</emph>
          .</head>
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            <s xml:id="echoid-s16035" xml:space="preserve">Puiſqu’un corps qui tombe eſt continuellement pouſſé en
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            bas, par l’action de ſa peſanteur, qui eſt toujours la même
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            <s xml:id="echoid-s16036" xml:space="preserve">951), il s’enſuit que la peſanteur doit donner à ce corps,
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            à chaque inſtant de ſa chûte des degrés égaux de vîteſſe: </s>
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            puiſque les degrés de vîteſſe que le corps a reçus en premier
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            lieu ſubſiſtent entiérement avec ceux qu’il auroit reçus en der-
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            <s xml:id="echoid-s16038" xml:space="preserve">951), le corps en tombant ſe trouve avoir au-
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            tant de degrés de vîteſſe, cauſés par ſa peſanteur, qu’il s’eſt
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            <emph style="sc">Corollaire</emph>
          .</head>
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            <s xml:id="echoid-s16047" xml:space="preserve">Il ſuit delà que les degrés de vîteſſe qu’un corps a ac-
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            quis à la fin de chaque inſtant de chûte, ſont comme les tems
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            qui ſe ſont écoulés depuis le commencement de ſa chûte: </s>
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            chûte ſont en progreſſion arithmétique, les degrés de vîteſſe
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            acquis à la fin de ces tems ſont auſſi en progreſſion arithmé-
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