Corollaire III.
1073.
L’on peut dire encore, comme dans le coroll.
I, que
11Figure 377
& 378. ſi le point C s’éloignoit de plus en plus à l’infini des points
D & B, enſorte que les lignes de directions B P & D Q de-
vinſſent paralleles & perpendiculaires au levier A B, les puiſ-
ſances P & Q demeureront toujours en équilibre: car dans ce
cas la perpendiculaire A G deviendra égale à la longueur du
levier A B, & la perpendiculaire A H égale au bras A D, &
l’on aura encore P : Q : : A D : A B.
11Figure 377
& 378. ſi le point C s’éloignoit de plus en plus à l’infini des points
D & B, enſorte que les lignes de directions B P & D Q de-
vinſſent paralleles & perpendiculaires au levier A B, les puiſ-
ſances P & Q demeureront toujours en équilibre: car dans ce
cas la perpendiculaire A G deviendra égale à la longueur du
levier A B, & la perpendiculaire A H égale au bras A D, &
l’on aura encore P : Q : : A D : A B.
Corollaire IV.
1074.
Par conſéquent ſi une puiſſance P ſoutient un poids
22Figure 379. Q à l’aide d’un levier A B, enſorte que le poids ſoit dans le
milieu D, le point d’appui à l’extrêmité A, & la puiſſance à
l’extrêmité B, cette puiſſance ne ſoutiendra que la moitié du
poids Q; car l’on aura P : Q : : A D : A B : ainſi A D étant la
moitié de A B, P ſera la moitié de Q.
22Figure 379. Q à l’aide d’un levier A B, enſorte que le poids ſoit dans le
milieu D, le point d’appui à l’extrêmité A, & la puiſſance à
l’extrêmité B, cette puiſſance ne ſoutiendra que la moitié du
poids Q; car l’on aura P : Q : : A D : A B : ainſi A D étant la
moitié de A B, P ſera la moitié de Q.
Corollaire V.
Corollaire VI.
Corollaire VII.
1077.
Si l’on a un levier A B, dont le point d’appui ſoit en
44Figure 381. E, deux poids P & Q attachés aux extrêmités A & B ſeront
en équilibre, s’ils ſont en raiſon réciproque des bras du levier,
c’eſt-à-dire ſi P : Q : : E B : E A : car nous avons démontré que
deux puiſſances dans cet état étoient en équilibre, ſi au
44Figure 381. E, deux poids P & Q attachés aux extrêmités A & B ſeront
en équilibre, s’ils ſont en raiſon réciproque des bras du levier,
c’eſt-à-dire ſi P : Q : : E B : E A : car nous avons démontré que
deux puiſſances dans cet état étoient en équilibre, ſi au