682566NOUVEAU COURS
les deux.
Nous nommerons levier du ſecond genre celui dont
le point d’appui eſt à une des extrêmités, une puiſſance à l’autre,
& le poids entre les deux. Enfin nous nommerons levier du
troiſieme genre celui dont le point d’appui eſt à une des extrê-
mités, le poids à l’autre, & la puiſlance entre les deux.
le point d’appui eſt à une des extrêmités, une puiſſance à l’autre,
& le poids entre les deux. Enfin nous nommerons levier du
troiſieme genre celui dont le point d’appui eſt à une des extrê-
mités, le poids à l’autre, & la puiſlance entre les deux.
Il y a encore une quatrieme ſorte de levier, qu’on appelle
levier recourbé. Ce levier eſt nommé ainſi, parce qu’il fait un
angle au point d’appui; ce qui lui a fait auſſi donner le nom
d’angulaire. Ce levier ſe rapporte toujours au levier du pre-
mier genre, parce que la puiſſance eſt à une des extrêmités,
le poids à l’autre, & le point d’appui entre deux.
levier recourbé. Ce levier eſt nommé ainſi, parce qu’il fait un
angle au point d’appui; ce qui lui a fait auſſi donner le nom
d’angulaire. Ce levier ſe rapporte toujours au levier du pre-
mier genre, parce que la puiſſance eſt à une des extrêmités,
le poids à l’autre, & le point d’appui entre deux.
CHAPITRE V.
De la Roue dans ſon aiſſieu.
Definitions.
1085.
LA roue dans ſon aiſſieu eſt une machine compoſée
d’une roue attachée par ſes rayons fixement à un cylindre, que
l’on nomme treuil, aux extrêmités duquel ſont des pivots de
fer, poſés ſur un affût, qui n’eſt autre autre choſe qu’un aſ-
ſemblage de pieces de bois, qui ſert à porter la roue & ſon
aiſſieu.
d’une roue attachée par ſes rayons fixement à un cylindre, que
l’on nomme treuil, aux extrêmités duquel ſont des pivots de
fer, poſés ſur un affût, qui n’eſt autre autre choſe qu’un aſ-
ſemblage de pieces de bois, qui ſert à porter la roue & ſon
aiſſieu.
La puiſſance s’applique ordinairement à la circonférence de
la roue, qu’elle fait tourner par le moyen des chevilles qui
ſont perpendiculaires à ſon plan, comme aux roues quiſervent
à tirer les pierres des carrieres: pour le poids, il eſt toujours
attaché à une corde qui tourne autour du treuil.
la roue, qu’elle fait tourner par le moyen des chevilles qui
ſont perpendiculaires à ſon plan, comme aux roues quiſervent
à tirer les pierres des carrieres: pour le poids, il eſt toujours
attaché à une corde qui tourne autour du treuil.
PROPOSITION.
Théoreme.
1086.
Si une puiſſance ſoutient un poids à l’aide d’une roue,
& que cette puiſſance agiſſe par une ligne de direction tangente à
la roue, je dis que la puiſſance ſera au poids comme le rayon du
treuil eſt au rayon de la roue.
& que cette puiſſance agiſſe par une ligne de direction tangente à
la roue, je dis que la puiſſance ſera au poids comme le rayon du
treuil eſt au rayon de la roue.
Démonstration.
Pour prouver que ſi la puiſſance Q ſoutient le poids P