Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

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745629DE MATHÉMATIQUE. Liv. XVI.
Corollaire VI.
1176. Il n’eſt pas moins évident que les tems ſeront en-
core dans la raiſon compoſée de la directe des racines quarrées
des hauteurs, ſi ces hauteurs ſont inégales, de la directe des
baſes &
de l’inverſe des quarrés des diametres des ouvertures;
enſorte que ſi l’on appelle H la hauteur de l’eau dans un vaſe,
B la baſe du même vaſe, D le diametre de l’ouverture, &
T le
tems qu’il met à ſe vuider, pareillement h la hauteur de l’eau
dans un autre vaſe, d le diametre de l’ouverture, b ſa baſe,
&
t le tems qu’il emploie à ſe vuider, on aura T : t : : {B√ H/D D} :
{b√b/d d}, ou T :
t : : B d d √ H : b D D √ h; d’où l’on tire T b D D √ h
= t B d d √ H;
& l’on ſe ſerviroit de cette formule comme
des précédentes.
CHAPITRE III.
Du cours des rivieres, & du choc des fluides en mouvement contre
les ſurfaces des corps qu’elles rencontrent.
Definitions.
I.
1177. LE lit d’un fleuve ou d’une riviere eſt le canal dans
lequel il coule.
II.
1178. Si l’on conçoit un plan vertical qui coupe cette riviere
dans toute ſon étendue en largeur, &
perpendiculairement à
ſon cours, la figure qui en réſulte eſt appellée profil ou ſection
du fleuve.
Comme la ligne du terrein qui termine cette figure
eſt aſſez irréguliere, on la réduit en rectangle pour avoir une
meſure plus aiſée à déterminer.
PROPOSITION I.
Théoreme.
1179. Toute riviere ou fleuve qui n’eſt point arrêté dans ſon
mouvement eſt mu d’une vîteſſe accélérée.

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