Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[741.] II.
[742.] III.
[743.] IV.
[745.] Corollaire I.
[746.] Corollaire II.
[747.] Remarque.
[748.] VI.
[749.] VII.
[750.] VIII.
[751.] IX.
[752.] Calcul des Triangles rectangles. PROPOSITION I. Probleme.
[753.] PROPOSITION II. Probleme.
[754.] PROPOSITION III. Probleme.
[755.] PROPOSITION IV. Probleme.
[756.] PROPOSITION V. Probleme.
[757.] PROPOSITION VI. Theoreme.
[758.] Démonstration.
[759.] PROPOSITION VII. Theoreme.
[760.] Demonstration.
[761.] PROPOSITION VIII. Probleme.
[762.] Lemme.
[763.] Demonstration.
[764.] PROPOSITION IX. Probleme.
[765.] PROPOSITION X. Theoreme
[766.] Demonstration.
[767.] PROPOSITION XI. Probleme.
[768.] PROPOSITION XII. Theoreme.
[769.] Demonstration.
[770.] PROPOSITION XIII. Probleme.
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749633DE MATHÉMATIQUE. Liv. XVI. lides, pour en eſtimer la force, il faut avoir égard à la denſité
&
à la vîteſſe du fluide dont elle dépend: mais comme les fluides
agiſſent tout autrement que les ſolides, auſſi les loix de leur
choc ne ſont pas les mêmes;
la principale différence conſiſte
en ce que lorſqu’un corps ſolide vient en choquer un autre, il n’y
a que la ſurface antérieure de ce ſolide qui frappe le premier,
au lieu que dans les fluides toutes les lames élémentaires vien-
nent frapper chacune avec la même vîteſſe.
PROPOSITION II.
Théoreme.
1189. Si un fluide choque avec différentes vîteſſes des ſurfaces
égales, expoſées perpendiculairement à ſon courant, les forces du
choc ſeront comme les quarrés des vîteſſes.
Démonstration.
Puiſque les ſurfaces ſont égales, & chacune perpendiculaire
au courant ou à la direction du fluide, le nombre des filets
qui agiſſent contre elles eſt le même:
il eſt donc évident que
le choc du courant contre ces ſurfaces ſeroit égal, ſi les vîteſſes
étoient égales;
& la différence ne peut venir que de l’inéga-
lité des vîteſſes.
Il faut donc faire voir que le rapport de ces
forces eſt celui des quarrés des vîteſſes.
Pour cela, ſuppoſons
que la premiere vîteſſe ſoit 1, &
la ſeconde 3: donc dans le
même tems le plan oppoſé à la plus grande vîteſſe eſt frappé
trois fois davantage, puiſque la maſſe d’eau eſt trois fois plus
grande;
& de plus, comme chaque partie de cette maſſe d’eau
égale à celle qui a un degré de vîteſſe, a (par hypotheſe) une
vîteſſe triple, la ſurface qui lui eſt oppoſée recevra donc trois
fois plus de mouvement de chacune de ces trois parties:
donc
la quantité de mouvement reçue, où la force du choc ſera ex-
primée par 9, quarré de 3;
pendant que le choc, contre la pre-
miere ſurface, ne ſera exprimé que par 1, quarré de la pre-
miere vîteſſe:
donc les forces du choc d’un fluide de même
denſité ſont comme les quarrés des vîteſſes, contre des ſur-
faces égales, &
expoſées perpendiculairement à ſon courant.
C. Q. F. D.
Scholie.
1190. Il faut bien remarquer que l’on ſuppoſe ici que

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