Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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8565DES PROPORTIONS CHIMIQUES. des corps déjà combinés, sans qu’il y ait aucune
addition ni dégagement, et qu’alors la combinai-
son perd sa tendance à s’unir à d’autres corps.
Nous savons que c’est le cas de la zircone, de
l’oxide de chrôme, de quelques antimoniates et
antimonites métalliques, de la gadolinite, etc.
;
et nous avons sujet de croire que la répugnance
de quelques corps à se combiner et à se dissoudre
après leur exposition au feu, provient d’un pareil
changement, quoique l’augmentation de la tem-
pérature n’ait pas été assez forte pour produire
l’ignition.
C’est cette espèce d’insolubilité que
nous trouvons, après la calcination, dans l’alu-
mine, dans l’oxidule de fer, l’oxide de ti-
tane, etc.
L’explication antiphlogistique de la combus-
tion doit donc être modifiée de cette manière:
1° que, comme l’on entend par combustion la
combinaison des corps accompagnée de feu, elle
n’appartient pas uniquement aux combinaisons
avec l’oxigène, mais qu’elle peut, dans des cir-
constances favorables, avoir lieu dans les com-
binaisons entre la plupart des corps;
2° que la
lumière et le calorique qui en naissent, ne pro-
viennent ni d’un changement dans la densité des
corps, ni d’une moindre chaleur spécifique dans
le nouveau produit, puisque sa chaleur spécifique
est souvent aussi grande ou même plus grande
que celles des divers éléments réunies.

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