9070SUR LA THÉORIE
quer la cause du feu n’étant pas justes, il nous
reste à examiner si l’union d’électricités oppo-
sées ne pourrait pas être la cause de l’ignition,
dans la combinaison chimique aussi bien que
dans la décharge électrique.
reste à examiner si l’union d’électricités oppo-
sées ne pourrait pas être la cause de l’ignition,
dans la combinaison chimique aussi bien que
dans la décharge électrique.
Cette idée est venue à la plupart des savants
qui ont suivi les progrès communs de la chimie et
de la théorie de l’électricité, depuis 1802, époque
à laquelle l’influence de l’électricité sur les affini-
tés chimiques commença à fixer leur attention.
qui ont suivi les progrès communs de la chimie et
de la théorie de l’électricité, depuis 1802, époque
à laquelle l’influence de l’électricité sur les affini-
tés chimiques commença à fixer leur attention.
Long-temps même avant la découverte de la
pile électrique, l’on pressentit le rapport de
l’ignition avec l’électricité. Wilke écrivait, dès
1766, qu’on pouvait s’attendre à obtenir avec le
temps des lumières sur l’affinité que la nouvelle
physique venait de dècouvrir entre le feu et l’è-
lectricitè ; et plus tard Winterl fit entrer aussi l’électricité dans ses fictions de théorie chi-
mique. Quelques-unes de ses idées sur cette ma-
tière se sont confirmées dans la suite; mais il
laisse toujours le lecteur dans l’incertitude si ce
qu’il expose de vrai n’est pas aussi fantastique
que le grand nombre d’erreurs et même d’absur-
dités que l’on trouve dans ses écrits.
pile électrique, l’on pressentit le rapport de
l’ignition avec l’électricité. Wilke écrivait, dès
1766, qu’on pouvait s’attendre à obtenir avec le
temps des lumières sur l’affinité que la nouvelle
physique venait de dècouvrir entre le feu et l’è-
lectricitè ; et plus tard Winterl fit entrer aussi l’électricité dans ses fictions de théorie chi-
mique. Quelques-unes de ses idées sur cette ma-
tière se sont confirmées dans la suite; mais il
laisse toujours le lecteur dans l’incertitude si ce
qu’il expose de vrai n’est pas aussi fantastique
que le grand nombre d’erreurs et même d’absur-
dités que l’on trouve dans ses écrits.
Volta avait observé, dans beaucoup d’expé-
riences faites avec soin, que deux métaux mis en
contact deviennent électriques, et que c’est à
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riences faites avec soin, que deux métaux mis en
contact deviennent électriques, et que c’est à
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