Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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9474SUR LA THÉORIE le premier cas, la permanence de la combinai-
son ne devrait pas être soumise à l’influence de
l’électricité, et que, dans le second, le rétablis-
sement de la polarité électrique devrait détruire
même la plus forte combinaison chimique.
Aussi
savons-nous que la décharge de la batterie élec-
trique surmonte l’affinité chimique et sépare les
corps combinés, c’est-à-dire qu’elle vainc ou an-
nulle la force par laquelle les atomes, après la dé-
charge électro-chimique, continuent à être unis.
On peut, par exemple, au moyen d’une petite
batterie électrique de 8 ou 10 paires de disques
d’argent et de zinc, grands comme une pièce de
5 francs, décomposer la potasse, avec l’intermède
du mercure;
ce qui fait voir que ce que nous appe-
lons affinité de combinaison, affinité chimique,
a une relation nécessaire et inaltérable avec les
phénomènes électro - chimiques, quoique nous
ne puissions pas l’expliquer par les phénomènes
connus jusqu’à présent des décharges de l’électri-
cité produite par le frottement.
Les expériences faites sur les rapports élec-
triques mutuels des corps nous ont appris qu’ils
peuvent être partagés en deux classes :
les èlectro-
positifs et les èlectro-nègatifs.
Les corps simples
qui appartiennent à la première classe, ainsi que
leurs oxides, prennent toujours l’électricité po-
sitive lorsqu’ils rencontrent des corps simples ou
des oxides appartenant à la seconde;
et les

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