Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
81 61
82 62
83 63
84 64
85 65
86 66
87 67
88 68
89 69
90 70
91 71
92 72
93 73
94 74
95 75
96 76
97 77
98 78
99 79
100 80
101 81
102 82
103 83
104 84
105 85
106 86
107 87
108 88
109 89
110 90
< >
page |< < (84) of 337 > >|
10484SUR LA THÉORIE le chauffe jusqu’au rouge, il perd à jamais la pro-
priété de contenir de l’eau combinée, à moins
d’avoir été d’abord dissous et de s’être cristallisé.
Cette propriété que possèdent les corps, de pas-
ser, principalement par l’action d’une forte cha-
leur, à un état d’indifférence électro-chimique
plus ou moins grande, et de perdre de leur ten-
dance à se combiner avec d’autres corps, est
beaucoup plus commune qu’on ne l’a cru jus-
qu’ici :
il se peut qu’elle ait lieu, comme la com-
binaison chimique ordinaire, avec un dégage-
ment de calorique à des degrés différents, de-
puis celui qui est insensible, jusqu’à l’ignition.
Les recherches précédentes conduisent à cette
question :
Comment l’électricité se trouve-t-elle
dans les corps?
Comment un corps est il électro-
positif ou électro-négatif?
Jusqu’ici des faits ont
accompagné nos raisonnements et leur ont servi
de vériſication.
Nous allons entrer dans un champ
où l’on ne peut offrir de pareilles preuves, et où,
par conséquent, si même nos conjectures étaient
justes, elles resteraient toujours douteuses;
mais
tentons néanmoins de nous représenter la cause
de ces phénomènes.
Nous savons qu’un corps ne devient pas élec-
trique sans que les deux électricités se manifes-
tent, soit dans différentes parties du même
corps, soit du moins dans sa sphère d’activité.
Quand les électricités se montrent

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index