10781MECHANIQUE.
ſoutenant ainſi (Hyp.)
le point A, ou la charge de
11DELA VIS. l’écrouë PQ au lieu de la puiſſance R, eſt à cette der-
niére puiſſance, (Lemm 6. Cor. 2.) comme EA à EP,
ou comme le tour entier de cette vis à la circonfé-
rence d’un cercle dont le rayon ſoit EP: Ainſi en
multipliant par ordre ces deux rangées de proportio-
nelles, l’on aura la puiſſance P à la charge de l’écrouë
PQ, comme la diſtance HK qui eſt entre deux des
pas de cette vis, à la circonference d’un cercle dont
le rayon eſt égal à la diſtance EP qui eſt entre cette
fance & l’axe de cette même vis.
11DELA VIS. l’écrouë PQ au lieu de la puiſſance R, eſt à cette der-
niére puiſſance, (Lemm 6. Cor. 2.) comme EA à EP,
ou comme le tour entier de cette vis à la circonfé-
rence d’un cercle dont le rayon ſoit EP: Ainſi en
multipliant par ordre ces deux rangées de proportio-
nelles, l’on aura la puiſſance P à la charge de l’écrouë
PQ, comme la diſtance HK qui eſt entre deux des
pas de cette vis, à la circonference d’un cercle dont
le rayon eſt égal à la diſtance EP qui eſt entre cette
fance & l’axe de cette même vis.
Secondement, ſi c’eſt l’écrouë PQ qui ſoit fixe,
concevons que le point A appartient à la vis VXYZ, &
qu’il eſt retenu ſur le pas de cette écrouë par quelque
puiſſance R dont la direction ſoit encore ſuivant AB
qu’on ſuppoſe dans le plan de cetteécrouë, & perpen-
diculaire à EP qui y eſt auſſi. Il eſt encore clair que
cette puiſſance retenant par ce moyen toute la vis
VXYZ, ce point A fait encore ſur elle la même
impreſſion ſuivant AC parallele à MS, que s’il ſou-
tenoit, lui ſeul, toute l’action de ce qui pouſſe, (re-
marq. 1.) ou de ce qui tire cette vis vers ZY: ainſi pour
la même raiſon que ci-deſſus, la puiſſance R ſera
encore à la charge de cette vis, comme AB à BD;
c’eſt-à-dire, comme HF à FG, ou bien comme HK
au circuit de cette vis; & la puiſſance T, qui au lieu de
la puiſſance R retient cette vis, eſt auſſi à cette dernié-
re puiſſance, (Lemm. 6. Cor. 2.) comme EA à ST, ou
comme un tour entier de cette vis à la circonférence
d’un cercle dont ST ſoit le rayon: ainſi en multi-
pliant encore par ordre ces deux rangées de propor-
tionnelles, on aura encore la puiſſance T à la charge
de cette vis, comme la diſtance qui eſt entre deux de
ſes pas, à la circonférence d’un cercle dont le rayon eſt
égal à la diſtance qui eſt entre cette puiſſance & l’axe de
cette même vis.
concevons que le point A appartient à la vis VXYZ, &
qu’il eſt retenu ſur le pas de cette écrouë par quelque
puiſſance R dont la direction ſoit encore ſuivant AB
qu’on ſuppoſe dans le plan de cetteécrouë, & perpen-
diculaire à EP qui y eſt auſſi. Il eſt encore clair que
cette puiſſance retenant par ce moyen toute la vis
VXYZ, ce point A fait encore ſur elle la même
impreſſion ſuivant AC parallele à MS, que s’il ſou-
tenoit, lui ſeul, toute l’action de ce qui pouſſe, (re-
marq. 1.) ou de ce qui tire cette vis vers ZY: ainſi pour
la même raiſon que ci-deſſus, la puiſſance R ſera
encore à la charge de cette vis, comme AB à BD;
c’eſt-à-dire, comme HF à FG, ou bien comme HK
au circuit de cette vis; & la puiſſance T, qui au lieu de
la puiſſance R retient cette vis, eſt auſſi à cette dernié-
re puiſſance, (Lemm. 6. Cor. 2.) comme EA à ST, ou
comme un tour entier de cette vis à la circonférence
d’un cercle dont ST ſoit le rayon: ainſi en multi-
pliant encore par ordre ces deux rangées de propor-
tionnelles, on aura encore la puiſſance T à la charge
de cette vis, comme la diſtance qui eſt entre deux de
ſes pas, à la circonférence d’un cercle dont le rayon eſt
égal à la diſtance qui eſt entre cette puiſſance & l’axe de
cette même vis.