Varignon, Pierre, Projet d' une nouvelle mechanique : avec Un examen de l' opinion de M. Borelli sur les propriétez des poids suspendus par des cordes

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10882NOUVELLE
Donc lors qu’une puiſſance ſoutient un poids, ou
11DE LA VIS. l’action de quelqu’autre force que ce ſoit, à l’aide
d’une vis, ſoit que cette vis ſoit fixe, ou que ce ſoit
ſon écrouë, cette puiſſance eſt toujours à ce poids, ou
à cette force, commela diſtance qui eſt entre deux des
pas de cette vis, à la circonférence d’un cercle, dont
le rayon eſt égal à la diſtance qui eſt entre cette puiſ-
ſance &
l’axe de cette même vis. Ce qu’il faloit dé-
montrer.
Corollaire I.
D’où l’on voit que pour peu que la raiſon d’une
puiſſance à un poids, ou à quelqu’autre force, ſur-
paſſe celle de la diſtance, qui eſt entre deux des pas
d’une vis, à la circonférence d’un cercle, dont le
rayon ſoit la diſtance de l’axe de cette vis à cette
puiſſance, elle pourra ainſi appliquée ſurmonter ce
poids, ou cette force à l’aide de cette vis, &
elle le
fera dautant plus aiſément que cette raiſon ſera plus
grande.
L’obſtacle que le frotement de la vis avec ſon écrouë
fait à ce mouvement, doit être compté comme faiſant partie
de ſa charge:
c’eſt ainſi qu’on la peut réduire à une juſteſſe
Mathématique, de meme que toute autre machine.
Corollaire II.
D’où il ſuit que plus les pas d’une vis ſont ſerrez,
&
que la diſtance de ſon axe à la puiſſance qui y eſt
appliquée, eſt grande, plus il eſt facile à cette puiſ-
ſance de ſurmonter le poids, ou la force qui agit
contr’elle.
Corollaire III.
Il ſuit encore de cette propoſition qu’une

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