Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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10877LIVRE I. DE LA THEORIE DE LA MAÇONNERIE. gatives - {2dd/3} - {2phg - 2phg/q}, on trouvera que leur ſomme eſt
113 pieds 4 lignes, qui étant retranchée du nombre précédent, la
différence eſt 277 pieds 8 pouces 3 lignes, dont la racine quarrée
eſt 16 pieds 8 pouces 9 lignes, d’où il faut retrancher la valeur
de n, c’eſt-à-dire, 10 pieds 9 pouces 4 lignes, il reſtera 5 pieds
11 pouces 5 lignes, qui eſt l’épaiſſeur qu’il faut donner au ſommet
du revêtement de 40 pieds du Profil general, pour que ſa réſiſtance
ſoit au-deſſus de la pouſſee des terres de la ſixiéme partie de la for-
ce de cette pouſſée.
C’eſt en faiſant les mêmes opérations rélativement à la valeur des
termes de la formule générale, qu’on trouvera que l’épaiſſeur au
ſommet pour le revêtement de dix pieds, doit être de 3 pieds 5
pouces 4 lignes;
pour celui de 20, de 4 pieds 8 pouces 9 lignes;
pour celui de 30, de 5 pieds 5 pouces 9 lignes; pour celui de
50, de 6 pieds 2 pouces 10 lignes;
& pour celui de 60, de 6
pieds 8 pouces 10 lignes.
Convaincu, comme je viens de le prouver, que la plûpart des
revêtemens du Profil géneral n’étoient pas capables de toute la
réſiſtance qui paroît leur être neceſſaire pour ſoûtenir la pouſſée
des terres &
tous les ébranlemens qui peuvent ſurvenir, on ſera ſans
doute ſurpris que tous ceux que l’on a conſtruits ſe ſoûtiennent en
bon état depuis long-tems, ſans qu’il leur ſoit arrivé aucun acci-
dent:
ce qui ſemble détruire mes raiſonnemens, tout démontrés
qu’ils ſoient.
Cependant l’on verra que cela ne peut guéres arriver
autrement, ſi l’on fait attention que trois raiſons en ſont la cauſe;
la premiere, c’eſt que les revêtemens que l’on fait d’ordinaire aux
Fortifications paſſent rarement 35 à 40 pieds, &
qu’à cette hauteur
la réſiſtance ne laiſſe pas d’être encore beaucoup au-deſſus de la
pouſſée, comme nous le venons de voir;
la ſeconde, que les terres
n’ont jamais toute la pouſſée dont elles ſont capables, parce que
quand on éleve les Rempars, on les entretient avec des lits de faſ-
cinage, qui font qu’elles ſe ſoûtiennent preſque d’elles-mêmes;
la
troiſiéme, c’eſt que le pied du revêtement eſt bien lié avec les fon-
demens, leſquels étant enterrés ne peuvent pas facilement incliner
du côté du Foſſé, quand même la réſiſtance du revêtement ſeroit
au-deſſous de l’équilibre:
joignons à cela, que le ſommet des contre-
forts étant couvert par cinq ou ſix pieds de terres qui compoſent le
Parapet, ces terres font l’effet d’une puiſſance qui contre-balance
en partie l’effort de pluſieurs autres puiſſances qui agiroient pour
renverſer le revêtement;
c’eſt pourquoi j’ai dit ci-devant, qu’il ſuf-

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