11690EXAMEN DE L’OPINION
d’eux, ou d’elles, comme la partie HC de ſa ligne de di-
11DES POIDS
ſoutenus avec
des cordes ſeu-
lement. rection à chacun des côtez CN & MC du parallelogramme
MN, dont elle eſt diagonale. Cet Autheur dit (pag.
” 137.) que cette propoſition priſe dans toute ſon
étenduë & ſans reſtriction, lui paroît ſuſpecte
pour bien des raiſons; & même qu’il la croit capa-
ble de jetter dans l’erreur.
11DES POIDS
ſoutenus avec
des cordes ſeu-
lement. rection à chacun des côtez CN & MC du parallelogramme
MN, dont elle eſt diagonale. Cet Autheur dit (pag.
” 137.) que cette propoſition priſe dans toute ſon
étenduë & ſans reſtriction, lui paroît ſuſpecte
pour bien des raiſons; & même qu’il la croit capa-
ble de jetter dans l’erreur.
Il réduit toutes ces prétenduës raiſons à trois:
1°. il dit (pag. 138.) avoir démontré dans le ſcholie
” de la 68. propoſition du Tome 1. de ce traité, que
les deux puiſſances R & S appliquées au poids T
ſuivant des direction obliques, peuvent demeurer
en équilibre avec lui, non ſeulement quelque
raport qu’elles ayent entr’elles, fût-il plus grand,
ou moindre que celui de NC à CM, mais encore de
quelque maniére que le raport de la ſomme de ces
deux puiſſances à ce poids, fût différent de celui
de la ſomme de NC & MC à CH. 2°. il a fait, dit-
il, auſſi pluſieurs expériences qui lui paroiſſent
confirmer ce ſentiment. 3°. Enfin il a crû voir du
paralogiſme dans deux démonſtrations qu’il a criti-
quées, dont la premiére paroît être du P. Pardie, & l’au-
tre commune au reſte des Autheurs qu’il attaque.
1°. il dit (pag. 138.) avoir démontré dans le ſcholie
” de la 68. propoſition du Tome 1. de ce traité, que
les deux puiſſances R & S appliquées au poids T
ſuivant des direction obliques, peuvent demeurer
en équilibre avec lui, non ſeulement quelque
raport qu’elles ayent entr’elles, fût-il plus grand,
ou moindre que celui de NC à CM, mais encore de
quelque maniére que le raport de la ſomme de ces
deux puiſſances à ce poids, fût différent de celui
de la ſomme de NC & MC à CH. 2°. il a fait, dit-
il, auſſi pluſieurs expériences qui lui paroiſſent
confirmer ce ſentiment. 3°. Enfin il a crû voir du
paralogiſme dans deux démonſtrations qu’il a criti-
quées, dont la premiére paroît être du P. Pardie, & l’au-
tre commune au reſte des Autheurs qu’il attaque.
Il eſt conſtant que de toutes ces raiſons la premiére
eſt non ſeulement la principale, mais encore l’unique
qui puiſſe ſervir à la deciſion de ce différent: Car 1°. en
fait d’exactitude & de préciſion, l’expérience ne
prouve rien; ſur tout ici, ou la réſiſtance qui vient
du frotement des poulies avec leurs pivots, & c. rend
ces ſortes d’expériences poſſibles en tant de manieres
différentes, qu’il n’y a preſque point de ſentiment
pour, ou contre lequel on n’en puiſſe faire à ſon gré.
2°. Qu’il y ait, ou qu’il n’y ait point de
eſt non ſeulement la principale, mais encore l’unique
qui puiſſe ſervir à la deciſion de ce différent: Car 1°. en
fait d’exactitude & de préciſion, l’expérience ne
prouve rien; ſur tout ici, ou la réſiſtance qui vient
du frotement des poulies avec leurs pivots, & c. rend
ces ſortes d’expériences poſſibles en tant de manieres
différentes, qu’il n’y a preſque point de ſentiment
pour, ou contre lequel on n’en puiſſe faire à ſon gré.
2°. Qu’il y ait, ou qu’il n’y ait point de